Après les bruits concernant une prochaine arrivée de Dovizioso au HRC, le renouvellement des contrats chez Tech ‘3, les approches plus ou moins franches de Kawasaki ou encore les démarches d'Aspar Martinez, on est en droit de se demander si la période des négociations n'est pas déjà ouverte en Moto GP.
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Est ce bien sérieux ? Au regard du contexte politique général qui est pour le moins dramatique, on serait tenté de répondre par l'affirmative. mais la démarche en elle même, si elle était officialisée, relève néanmoins du ridicule, ou, à tout le moins, de la paranoïa exacerbée.
C'est fait, le bras droit qui le faisait tant souffrir depuis le début de la saison a été opéré, quasiment à peine le podium victorieux d'Estoril descendu. Il faut dire que le prochain Grand Prix, en Chine, est le 4 mai. Pas de quoi chômer, donc, lorsqu'il s'agît de se faire charcuter.
Ca bouge dans la maison Ducati. Si, en deux Grands Prix, elle n'a pas encore totalement perdu de sa superbe, elle a néanmoins quelque peu vu sa confiance écornée. C'est comme si un mal mystérieux s'était révélé sur une GP8 pourtant victorieuse du premier Grand Prix de la saison.
Les essais d'après Grand Prix du Portugal se sont déroulé sur le tracé d'Estoril, en l'absence néanmoins du dernier vainqueur en date de l'épreuve puisque Jorge Lorenzo est bel et bien parti à l'hôpital se faire opérer de ses soucis d'avant bras.
Dix huitième en qualification, quatorzième après une course anonyme malgré un bon départ qui l'avait propulsé douzième, les courses se suivent et hélas se ressemblent pour Sylvain Guintoli. Un Sylvain qui espérait des conditions difficiles pour se refaire. Mais la pluie n'est pas tombée : ”J'espérais que la piste soit mouillée.
Il aurait pu finir septième alors qu'il reconnaît qu'il avait le potentiel pour faire peut être quatre. Mais il est encore une fois très mal parti et, pire encore, après avoir enfin pris l'ascendant sur Toseland, il est tombé tout de suite après, juste avant l'entame du dernier tour.
Si ses rivaux directs au championnat ont connu soit des soucis de caméra baladeuse, soit des gommes trop tendres, ou encore une moto tirant un poil court, Jorge Lorenzo, lui, n'a rien à se reprocher et encore moins à se plaindre.
Dani Pedrosa se serait bien vu refaire la course d'il y a deux semaines à Jerez. Et d'ailleurs, dès le départ, il a essayé de prendre la poudre d'escampette sauf que ses rivaux directs ont de la mémoire et se sont chargés immédiatement de le ramener dans le peloton.
Que l'on se rassure. Valentino Rossi ne jette pas la pierre à Bridgestone pour cette troisième place acquise dans un Grand Prix du Portugal qui est sa septième course consécutive sans victoire. Même s'il reconnaît que Michelin, dont il s'est débarrassé l'an passé, était bien supérieur ce week end à Estoril : « Ils ont pu faire des 1'38, moi pas » commence le pilote Yamaha.