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C'est le retour en Europe du Moto GP à Jerez et donc de notre Randy de Puniet national qui, après une étape nocturne qatarie en demi teinte, a cette fois bien l'intention de s'installer solidement dans le top 5 de l'élite.
C'est le retour en Europe du Moto GP à Jerez et donc de notre Randy de Puniet national qui, après une étape nocturne qatarie en demi teinte, a cette fois bien l'intention de s'installer solidement dans le top 5 de l'élite.
Le péril jeune qui mine plus que jamais le Moto GP s'est encore fait remarquer en s'appropriant une statistique hautement symbolique, celui du podium le plus jeune jamais enregistré dans l'Histoire des Grands Prix. L'événement a eu lieu au Qatar, qui a réuni un trio à la moyenne d'âge de 21 ans et 47 jours.
Ce n'est pas parce que son surnom a été un moment « CapiTrex » que Loris Capirossi est pour autant le dinosaure du plateau Moto GP. Bien qu'avec sa trentaine bien sonnée et sa longue expérience des Grands Prix, il ne peut cacher qu'il fait partie des vétérans du paddock.
Si les troupes officielles Yamaha se préparent à aborder le prochain Grand Prix d'Espagne rongées par certaines interrogations, du côté de Ducati, c'est la certitude de pouvoir bien faire qui prévaut.
Après une modeste cinquième position enregistrée lors du premier Grand Prix de la saison au Qatar, Valentino Rossi se présente à Jerez avec le goût de la revanche dans la bouche. Avoir été le moins bon des Yamaha et ne pas avoir été capable de tenir les avant postes avec les mêmes pneus que le vainqueur à Losail n'est pas le genre de conjoncture de nature à enthousiasmer le septuple Champion du Monde.
Proposer sa biographie alors que l'on vient de tout juste fêter ses vingt ans peut paraître quelque peu présomptueux. Mais c'est pourtant ce que va faire le sémillant Jorge Lorenzo, fraîchement arrivé parmi l'élite du Moto GP et qui lancera lors du Grand Prix d'Espagne à Jerez, l'oeuvre de sa courte vie.
La course nocturne du Qatar en inauguration de cette saison du Moto GP a été, on le sait, techniquement et médiatiquement un succès. Les cieux ont été favorables au projet, au sens propre comme au figuré, au point que l'année prochaine, le tracé de Sepang pourra prétendre à organiser à son tour son épreuve sous les projecteurs.
Les effets collatéraux du premier Grand Prix de la saison au Qatar se font d'ores et déjà sentir dans le paddock d'un Moto GP qui ne fait pourtant qu'à peine débuter sa saison. Car cette entame d'exercice a démontré que les jeunes pousses de la catégorie n'avaient pas froid aux yeux et qu'à peine arrivées, elles étaient en mesure de tailler des croupières aux valeurs établies.
Si au sein du prestigieux effectif Bridgestone le débat fait rage au sujet de la nécessité, ou non, de travailler sur un pneu avant de qualification, les pontes du manufacturier nippon, eux, ne sont pas en reste pour exprimer leurs sentiments sur leurs ouailles.
Londres a été, jusqu'à cette fumeuse histoire fiscale, la base arrière de Valentino Rossi au travers d'une structure baptisée « Great White London » qui a sombré depuis. Le septuple Champion du Monde a réorganisé ses affaires pour les recentrer dans son pays natal, mais il semblerait qu'il ait gardé un bon souvenir des amis anglais.
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