L'ambiance était morose côté Français au bilan de cette première journée espagnole. Les Kawasaki étaient d'abord loin du compte, alors qu'elles étaient arrivées à Jerez le moral gonflé à bloc.
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Ca faisait bien longtemps que l'on n'avait pas vu Carlos Checa à pareille fête. Précédemment dans l'ombre de Biaggi puis de Capirossi, il avait bien failli définitivement passer à la trappe du Moto GP avant de se refaire une santé éclatante chez Tech'3. Pour qui, il a couru pour rien, pour se relancer.
Jorge Lorenzo, sur ses terres, a littéralement assommé la concurrence lors de cette première séance qualif à Jerez. En mettant pas loin de la seconde dans la vue de son premier poursuivant, il vient d'un coup d'un seul calmer les velléités de ses adversaires déclarés dans la course au titre.
Lors du dernier Grand Prix au Qatar, les deux parties avaient été malheureuses. Un souci technique bénin mais aux graves conséquences pour Pasini, et un « loup » sur la KTM, dominée tant et plus par la maison Piaggio. Un « loup » débusqué du côté de Matighoffen comme un choix de carbus défectueux, et aussitôt remplacé, par les séries de l'an dernier.
Les Espagnols, ont, ce soir de quoi être comblés. Trois de leur compatriote occupent en effet les trois premières places de la grille virtuelle de la catégorie reine. Pour leur Grand Prix national, ils pouvaient difficilement espérer mieux.
Le cri d'alarme de King Kenny aura fait des ravages. Les inquiétudes de l'emblématique Roberts sur le mode de gestion du Moto GP, aux commandes de son team éponyme qui fait courir son fils, auront ainsi forcé les décideurs de la discipline à réunir des Etats Généraux le 12 avril.
Voilà un cap passer par un Capirossi qui fait de lui un des pilotes les plus capé du plateau Moto GP. « CapiTrex » va valider, Dimanche, sur le circuit de Jerez, son 250ème Grand Prix. Une série commencée il y a dix sept ans et ponctuée par trois titres mondiaux ; deux en 125 et un en 250.
L'affaire semblait entendue. Après sa chute au Qatar ayant entraîné une maligne blessure à un doigt de sa main droite imposant une intervention chirurgicale délicate, Aoyama s'était résolu à écouter l'avis de ses médecins qui le déconseillaient de reprendre la piste avant une pleine consolidation du membre blessé.
Nouveau coup dur pour le milieu des Grand Prix qui semblent s'échiner à collectionner les mauvaises nouvelles dés l'entame de sa saison. Après le retrait brutal d'Ilmor en Moto GP, après que les écuries 125 et 250 se soient étonnées de ne pas être conviées aux Etats Généraux de Barcelone le 12 avril, voilà que, justement, un investisseur majeur de ces disciplines annonce son départ.
Ce week end aura lieu à Jerez la seconde manche de la saison du Moto GP. Un deuxième rendez vous que les observateurs de la discipline attendent avec impatience pour se faire une véritable idée du potentiel des Ducati.