Si, jusque là, c'est l'hymne espagnol que a retenti sur la plaine du Mugello, Rossi s'est chargé de rappeler où l'on était, en remportant sa sixième victoire à domicile. Un record que seul Doohan détenait jusqu'alors dans le genre. Un Valentino qui a été tout simplement irrésistible, construisant son succès avec patience et détermination.
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Voici un petit avant-goût de ce que vont nous proposer les pilotes du Moto GP sur le circuit d'Italie de Mugello ce week-end. Je me suis toujours demandé quel effet ça ferait de rouler aussi fort que Rossi qui, il faut bien avouer, a un talent hors paire en pilotage moto.
Si du côté de Pramac D'Antin on n'affichera pas moins que Miss Italie à côté de la Ducati, on ne voudra pas être en reste du côté de Fiat Yamaha. A croire que la compétition, cette saison, se fait à tous les étages, y compris en ce qui concerne l'affichage sur la grille de départ.
Yamaha et Rossi font feu de tous bois pour réduire leur handicap dans les lignes droites par rapport aux missiles Ducati. Certes, des évolutions moteur sont apparues sur la M. 1, mais elles sont à ce jour insuffisantes pour combler le gouffre qui la sépare de la GP7.
Le Grand Prix d'Italie qui pointe à l'horizon de ce week end revêt un caractère particulier. D'abord parce que Valentino Rossi n'y a jamais été vaincu depuis 2001. Ensuite parce que cette épreuve marque le début d'une série de six épreuves réparties en seulement huit semaines. Gare à celui qui se blessera !
Cette année, le calendrier du Moto GP a intégré le 2 septembre, le Grand Prix de San Marin, qui se disputera sur le tout nouveau tracé de Misano. Un circuit qui a été profondément remanié et qui offre à présent un sens d'exercice inverse à celui de l'aiguille d'une montre.
Au regard des résultats de ce début de saison de Moto GP, on aurait pu s'en douter. Voilà que maintenant, on en est certain, puisque c'est Valentino qui le dit lui-même : « Ce n'est pas une bonne règle pour notre sport.
Rossi est une idole en Italie, comme pour Zidane dans notre pays. Et qui dit idole, dit marketing, et bien oui ça fait vendre. Donc, il faut en premier lieu satisfaire les sponsors et il semblerait que notre cher pilote italien prenne un certain plaisir à le faire.
Ce n'est pas la première fois dans la saison que Valentino s'ouvre ainsi sur son manufacturier de toujours, mais il semblerait bien que cette fois la remarque se fasse un peu plus instante, si ce n'est même, peut être, incisive.
Si Melandri se félicitait d'avoir retrouvé sa confiance dans l'avant de sa machine grâce au travail de Bridgestone, Valentino Rossi reconnaissait que cette journée n'était pas allée dans la bonne direction en ce qui le concerne.