Avec trois victoires sur quatre Grand Prix disputés, on peut se demander quand s'arrêtera la tornade rouge. Une GP7 certes diabolique, mais aussi un Stoner définitivement sorti de la crise de puberté. L'Australien tombe moins, il est serein, et c'est un jeune homme marié propre sur lui.
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Jorge Lorenzo est annoncé comme la future star du Moto GP, y compris par lui-même. Son manager Dani Amatriain, qui le cocoone dans une structure Aprilia officielle où il ne partage plus le guidon avec personne, s'occupe d'entretenir cette certitude, et, ainsi convaincu, s'en est allé prendre langue avec les teams de l'élite.
Si jusque là les écarts étaient serrés en Moto GP, ce n'est plus le cas depuis ce matin. De la Chine est venu un coup de tonnerre, sous la forme d'un record du tour de ce tracé de Shanghai, signé lors des qualifs de la catégorie.
La réflexion fait son chemin chez Michelin après la claque prise en Turquie le week end dernier. Les essais d'après Grand Prix ont apporté leur lot d'indications et les actions concrètes peuvent maintenant être lancées. Et elles sont radicales : Rossi aura des balles neuves en Chine.
Lors de son passage remarqué dans le paddock du Moto GP sur le circuit d'Istanbul qui lui appartient, Bernie Ecclestone s'est laissé aller à des considérations sur l'avenir de la discipline. Une discipline qui est en pleine réflexion sur sa gestion et un Bernie qui a fait ce qu'est la Formule 1 moderne, la rencontre ne pouvait que donner un avis éclairé.
C'est bien ainsi que Toni Elias donne son point de vue sur sa manœuvre de dépassement sur un Rossi qui l'a par ailleurs largement commentée. Et l'Espagnol précise, pour qu'il n'y ait pas d'ambiguïtés : « Je n'ai rien à me reprocher ». Sur la polémique qui est née de cette initiative, il s'exprime ainsi : « C'est une question de point de vue.
Il faut bien le dire, le couple Rossi-Michelin connaît rarement des revers. On peut même dire que c'est un ménage heureux. Si bien que lorsqu'il y a une anicroche, les conséquences s'en ressentent immédiatement et la frustration est impitoyable.
A 13 tours de l'arrivée, la relation entre Valentino Rossi et Toni Elias prend définitivement un autre tournant. Voilà, sous vos yeux, la manœuvre tant décriée. Une manœuvre qui, pour Davide Brivio, manager de Yamaha aurait mérité au moins un avertissement.
Dire que le déroulement du Grand de Turquie n'a pas exactement comblé les espérances de Valentino Rossi relève du pur euphémisme. Un pneu arrière qui s'est effiloché et actuellement sous examen chez Michelin, et la meute du peloton qui ne s'est pas faite prier pour le manger tout cru.
Hier la loi était faite par les rouges et les gommes nippones, pour la qualif, la réponse a été Yamaha et Michelin. Edwards, celui que l'on dit bientôt remplacé, assure un superbe doublé pour le team aux diapasons alors que c'est une belle séance pour le bib qui se place en pleine première ligne, puisque le troisième homme de celle-ci n'est autre que Dani Pedrosa.