Thierry Koskas, directeur général de Citroën "pour les airbags et les moteurs Puretech, le pire est derrière nous"
LES GRANDES INTERVIEWS DU MONDIAL – Arrivé à la tête des Chevrons il y a un an et demi, le directeur général de la marque a dû faire face au repositionnement de Citroën et à la double crise des airbags Takata et des blocs Puretech défectueux. Mais pour lui, c'est (presque) du passé.
Lorsque l’on prend la direction d’une marque comme Citroën, ce que Thierry Koskas a fait il y a un an et demi, l’on se demande, bien entendu, vers quelle cap naviguer avec un tel navire. Pour lui, la marque tient aujourd’hui en cinq mots : « populaire, confort, simple, durable et audacieuse ».
Des injonctions parfois contradictoires, puisque Citroën est, historiquement, la marque dont les clients sont les plus âgés, mais aussi, depuis peu, les plus jeunes, grâce à l’Ami « et dorénavant, grâce à l’e-C3 ». Un grand écart des âges assumé par le patron qui tient à conserver ses clients les plus anciens tout en continuant à attirer encore plus de jeunes. « Et la nouvelle motorisation de l’e-C3 qui arrive, avec une autonomie de 200 km et un prix de 20 000 euros hors bonus va y contribuer encore plus». Quand le nouveau C5 Aircross, et sa version électrique, s’adressera à une clientèle plus âgée.
18 mois de production au rappel
Mais ces clients très différents, et la manière de les satisfaire, ne sont pas les seules manières d’occuper les journées de Thierry Koskas ces temps-ci. Sa préoccupation du moment a deux autres noms : Takata et PureTech.
Dans le premier cas, Citroën s’est vu obligé de rappeler 500 000 autos, soit 18 mois de production, mais les airbags défectueux ont touché 100 millions de voitures, de plusieurs autres marques. « Mais les médias ont évidemment focalisé sur nous car nous avons demandé à tous nos clients concernés d’arrêter de conduire ». De quoi marquer les esprits.
Du côté des moteurs défectueux, le patron de Citroën affirme que « le pire est passé », que la prise en charge, les réparations ou les changements de moteurs sont en cours. Et que le nouveau bloc est fiable. « La crise est derrière nous » explique un Thierry Koskas très optimiste.
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