Tour de France Motos Anciennes 2018: notre reportage
La quinzième édition du Tour de France en motos anciennes vient de s'achever. Les conditions climatiques ont été particulièrement clémentes pour la cinquantaine de concurrents et les organisateurs tout au long de ce périple de 4 500 kilomètres parcourus en trois semaines. Caradisiac Moto s'est rendu sur une des étapes...
Organisé tous les deux ans par la section moto du GAVAP (Groupement des Amateurs de Véhicules Anciens de Picardie), le Tour de France des Motos Anciennes est devenu une véritable institution.
C'est en 1989 qu'eu lieu la première édition, à l'initiative de Philippe Lecerf qui avait lancé cette idée un peu folle d'amener une quarantaine de motos anciennes parcourir 4 000 kilomètres sur les petites routes de France pendant trois semaines. Et s'ils ne furent qu'une vingtaine à s'aligner ce 3 septembre 1989 sur la place de Longpré-Les-Corps-Saints (un nom prédestiné...) dans la Somme, les bases de cette belle aventure étaient posées...
Presque trois décennies plus tard, la réputation de l'événement n'est plus à faire. Les chiffres parlent d'eux-mêmes: une cinquantaine de motos (49 pour être précis afin de faciliter les démarches administratives...), une soixantaine de concurrents, 9 accompagnateurs dispersés dans 7 véhicules d'assistance, 19 étapes pour 4 500 kilomètres (un peu plus pour ceux qui auront "légèrement" jardiné...) pour une durée de 3 semaines.
La météo a été particulièrement clémente pour cette édition 2018. C'est un août majeur pour ceux qui ne sont pas des "lève-tôt" quand on sait qu'il faut, chaque matin, replier sa tente, préparer les affaires qui ne peuvent pas prendre place sur la moto et qui seront acheminées à l'étape suivante par un des véhicules d'assistance, se préparer, prendre son "p'tit dej" et être opérationnel car le départ est donné entre 8 et 9 heures. Quand le soleil est de la partie, ça aide...
Cette AJS était une des premières à venir s'installer sur la place de la mairie réservée pour accueillir l'exposition des machines des concurrents de cette quinzième édition. En arrière-plan, on aperçoit le groupe de rock en plein échauffement.
Petit à petit, les équipages arrivent à l'étape...
Une CEMEC dérivée des BMW R12 de l'armée allemande pendant la deuxième guerre mondiale en compagnie d'une Harley-Davidson 750 WL des libérateurs.
Des anglaises...
Belle et rarissime Lady 500cc à moteur Rudge; cette machine fabriquée en Belgique était déjà présente lors de l'édition 2016.
Le coin des Françaises.
Les étapes ne doivent être qu'une formalité pour cette 1000 Vincent.
Seul side-car présent sur cette édition, cette René-Gillet 750cc est ici en compagnie de la plus petite machine de ce millésime, une Motobécane 175cc Z2C.
Le lendemain, tout ce petit monde prendra la direction de Chalais dans la Vienne pour une étape qui sera particulièrement chargée en émotion puisque le maire, Hubert Beaufumé, passionné de deux roues et plus particulièrement de Solex, est décédé brutalement en août dernier. L'édition 2016 avait déjà fait une pause pique-nique au pied du superbe moulin de cette commune.
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