Uber : la descente aux enfers pour le fondateur Travis Kalanick
Chez Uber ça semble un peu l’enfer côté ambiance de travail. Et le mauvais exemple vient de tout en haut. Lee travers du patron Travis Kalanick lui ont coûté son poste, mais celui qui trouverait le harcèlement, le sexisme, la discrimination et les intimidations comme des choses normales dans la marche d’une entreprise était resté membre du comité de direction avec un large droit de vote au sein de l'entreprise. Un statut enviable qui est à présent remis en cause à son tour.
Chez Uber, la lutte pour le pouvoir est engagée. Il faut dire que l’enseigne, devenue en quelques années incontournable dans le métier du transport de la personne, pèse 68 milliards de dollars. Elle n'est pas cotée en Bourse. Une position qui ne pardonne plus les frasques du fondateur et ancien patron de l'entreprise, Travis Kalanick. Un important investisseur d’Uber a donc décidé de le poursuivre en justice.
Le fonds Benchmark Capital Partners accuse ainsi celui qui avait dû démissionner en juin, déjà sous la pression d’investisseurs, de fraude, de violation de contrat et de manquement à ses obligations de dirigeant en tentant "d'asseoir sa position au sein du comité de direction d'Uber et d'accroître son pouvoir à des fins purement personnelles". Travis Kalanick aurait en outre passé sous silence la mauvaise gestion d'opérations dont l'acquisition d'Otto, une société spécialisée dans le développement des logiciels pour voitures autonomes.
La plainte vise à empêcher l'ancien dirigeant d'avoir tout contact avec la direction d'Uber. Le groupe cherche désormais un nouveau directeur général. Benchmark détient 13 % du groupe de véhicules de transport avec chauffeur (VTC) et en contrôle 20 % des votes. Comme première réponse, Travis Kalanick a dénoncé dans un communiqué des accusations "infondées" et "fausses", et qualifié le procès de "tentative évidente de le priver de ses droits en tant que fondateur et actionnaire".
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