Un tiers des entreprises de service automobile seraient en risque de faillite
Selon le CNPA, 30 % des entreprises de services du monde automobile seraient en danger de faillite en cette période de crise. Au total, entre 40 000 et 50 000 emplois seraient menacés si les faillites étaient effectivement déclarées.
Si le déconfinement permet à la plupart des entreprises de reprendre leur activité normale (voire supérieure à la normale), il n'empêche, de nombreuses sociétés du secteur automobile sont déjà en grand danger. Le CNPA (Conseil national des professions de l'automobile) alerte en effet sur le risque grandissant de faillite.
"Dans ce contexte, plus de 60 % des entreprises envisagent de prendre des mesures financières et sociales pour leur exploitation, en particulier les concessionnaires (70%) et les loueurs de courte durée (92 %). 51 % d’entre elles envisagent de reporter leurs investissements, tandis que 39 % prévoient d’annuler totalement leurs investissements. Plus du tiers des entreprises envisagent un plan de restructuration, un plan social, voire des licenciements – elles sont plus de la moitié dans le secteur de la vente et de la distribution automobile".
Entre 40 000 et 50 000 emplois seraient menacés par ces potentielles faillites. Le commerce automobile subit le plus durement la crise, puisque le déconfinement n'est pas synonyme de reprise rapide et directe de l'activité, contrairement aux autres services, comme la mécanique ou le contrôle technique.
Le CNPA demande donc des mesures urgentes et immédiates de type "coup de fouet" pour relancer la demande, mais tous ne sont pas sur la même longueur d'onde. PSA a notamment déjà annoncé que des incitations publiques pour l'achat de voitures seraient "nocives" à moyen terme et finalement mauvaise pour l'industrie.
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