Véhicules à hydrogène : Ineos s'associe à Hyundai
La signature de ce partenariat peut aboutir à une version hydrogène du Grenadier, un franchisseur qu'Ineos doit fabriquer en France.
Hyundai et Ineos viennent d'annoncer la signature d'un protocole d'accord "pour explorer ensemble de nouvelles opportunités dans l'économie de l’hydrogène". On rappelle qu'Ineos Automotive est un nouveau constructeur automobile britannique, créé par Jim Ratcliffe, patron du groupe pétrochimique Ineos.
Les deux parties indiquent qu'elles vont étudier "conjointement les opportunités de production et de fourniture d'hydrogène ainsi que le déploiement mondial d'applications et de technologies liées à l'hydrogène". Dans leur communiqué de presse, elles précisent qu'elles vont dans un premier temps chercher "à faciliter les projets des secteurs publics et privés axés sur le développement d'une chaîne de valeur de l'hydrogène en Europe".
Mais un projet plus concret est évoqué : une version hydrogène du Grenadier, le baroudeur pur et dur qu'Ineos s'apprête à lancer, d'abord avec des six cylindres d'origine BMW. Voilà qui pourrait plaire au gouvernement français. L'Ineos Grenadier doit en effet être produit en France, le britannique étant prêt à reprendre l'usine Smart basée en Lorraine. Mais si cela était une bonne nouvelle pour sauver des emplois, l'arrivée d'un 4x4 thermique à la place des citadines électriques pouvait faire mauvais genre dans un pays qui veut une relance verte. Une version hydrogène donnerait une meilleure image à l'engin !
Hyundai est l'un des constructeurs les plus avancés en matière de véhicules dotés d'une pile à combustible, lançant dès 2013 son premier modèle de série avec ce type de moteur. Il propose actuellement dans sa gamme le Nexo, un grand SUV hydrogène facturé 79 900 €. De son côté, Ineos, la maison mère, produit 300 000 tonnes d'hydrogène par an, principalement en tant que sous-produit de ses unités de fabrication de produits chimiques.
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