Vente Artcurial: des résultats intéressants
La dernière vente aux enchères organisée par Artcurial a enregistré des résultats intéressants. Et si la barre théorique de 20% d'invendus est franchie, la moto s'en sort plutôt bien si on la compare à l'automobile dont le taux de lots non attribués tourne autour des 50%.
La vente "Automobiles sur les Champs" organisée par Artcurial le 27 octobre dernier (voir notre présentation ici) présentait une petite cinquantaine de motos. Les adjudications ont été en général assez réalistes. Et avec une dizaine de machines ne trouvant pas preneur, la moto reste dans la norme de ce genre de transaction.
Une douzaine de BMW étaient proposées et dix d'entre elles changeront de main. La marque allemande jouit toujours d'un capital sympathie important auprès des amateurs de motos anciennes. Leur fiabilité, surtout pour les modèles de cette époque, et la cote toujours soutenue sur le marché de l'occasion n'y sont pas étrangères.
L'exemple type est cette 750cc R12. Produit avant la deuxième guerre mondiale, c'est un modèle très fiable que l'on peut encore trouver, tout comme les pièces, principalement en Allemagne. Sa cote a dépassé les 20 000 euros pour une machine restaurée. Celle-ci, à redémarrer, a été adjugée 21 456 euros.
Autre machine intéressante de la marque allemande: la R90S. Elle est particulièrement recherchée et son prix est en constante croissance. À 7 152 euros (et presque autant de kilomètres à son compteur), c'est une très bonne affaire.
D'autres "béhèmes" ont été attribuées à un prix attractif, comme la R50/2 de 1968 à 6 198 euros ou sa version plus sportive, la R69S de 1967 à 8 940 euros. A contrario, une R80GS de 1984, certes avec moins de 1 000 kilomètres à son compteur, atteint 17 880 euros.
Moins connues que les BMW, les DKW sont pourtant intéressantes. Cette 350 NZ, produite à plusieurs dizaines de milliers d'exemplaires, a été adjugée à 4 172 euros, soit bien en dessous de son estimation (6 000 à 10 000 euros).
Avec son quatre cylindres à plat, la Zündapp K800 était le modèle haut de gamme de la production du constructeur allemand. Celle-ci, présentée comme étant de 1934, ne trouvera pas preneur (estimation entre 20 000 et 25 000 euros). L'autre exemplaire de 1937 proposé avec son side-car Steib, fait grimper les enchères jusqu'à 33 972 euros.
Recalée également la Moto Guzzi Calif' II (5 000 à 8 000 euros pour l'estimation) de 1984 malgré son très faible kilométrage (2 313 kilomètres). Une 850 GT de 1972 fait 2 980 euros quand une 850 California deux ans plus jeune se négocie à 3 576 euros.
On jette un oeil aux petits cubes page suivante.
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