En matière de sécurité passive, aucun constructeur ne peut aujourd’hui se permettre de lancer sur le marché une auto qui ne soit pas capable de revendiquer ses cinq étoiles et d’autoriser une éloge sur son comportement exemplaire en cas d’accident. Les crash-tests de l’EuroNCAP et de l’ADAC sont évidemment là pour récompenser les bons élevées, mais de tels exercices étaient ( presque ) inconnus de tous il y encore quelques dizaines d’années. Petit flash-back dans le passé avec deux vidéos impressionnantes mettant en scène des voitures où il ne ferait pas bon figurer en cas de choc frontal.

La première est une antédiluvienne berline Holden Commodore VB de 1978, crashée et filmée en 1992 seulement pour tester un élément dans le système de conduite du véhicule. La vidéo est hallucinante puisque l’auto se déforme principalement au niveau de l’habitacle pendant que le coffre arrière reste intact et que le capot s’enfonce en arrière. Le résultat nous donne un bel accordéon et ne laisse que peu d’interrogations quant au résultat espéré avec des êtres vivants à l’intérieur. Il faut cependant préciser que l’auto est lancée à 100 km/h contre le mur, alors que les crash-tests frontaux généralement pratiqués ne dépassent jamais les 60 km/h. Une auto contemporaine - même auréolée de ses cinq étoiles - ne devrait pas être bien jolie après un tel exercice.

L’autre vidéo nous montre une vieille camionnette Volkswagen T3 heurtant le mur, probablement lui aussi à une vitesse dépassant les 60 km/h. Le résultat est tout aussi effrayant avec un poste de conduite littéralement compressé vers l’arrière de la cabine.

Mais que donnerait une berline compacte « 5 étoiles » d’aujourd’hui après un tel exercice?

Via Autoblog.com