Vladimir Poutine veut réduire les rejets CO2 du parc auto russe
Vladimir Poutine a annoncé des mesures visant à réduire drastiquement le niveau de rejets de CO2 des véhicules vendus en Russie d'ici 2030.
Les présidents américains et russes sont diamétralement opposés sur de nombreux points. S'ils dirigent chacun une puissance mondiale majeure, il n'empêche que les conséquences parfois désastreuses du réchauffement climatique aux Etats-Unis n'ont pas fait bouger une oreille à Donald Trump qui a même décidé de faire en sorte que son pays quitte l'accord de Paris sur le climat, tout en assouplissant les normes pour les véhicules à moteur thermique.
Mais pas Vladimir Poutine, qui semble soudainement se prendre d'affection pour la cause écologique. Toute proportion gardée, évidemment, pour un pays qui tente d'aller extraire du gaz dans des contrées très sauvages et préservées, mais le président russe souhaite baisser les rejets de CO2 d'ici 2030 de son pays de 70 % par rapport aux niveaux de 1990. Et cela concerne évidemment le parc automobile russe qui va devoir sévèrement s'adapter.
Si le chiffre de 70 % peut paraître gros (en Europe, il est récemment passé à 60 %, ce qui a provoqué un tollé chez certains constructeurs et lobbyistes automobiles), il faut aussi signaler que la Russie part de plus loin, avec un parc auto bien moins évolué en matière de mécanique que celui que l'on trouve en Europe occidentale.
Chez Lada, le premier constructeur en parts de marché, on retrouve notamment encore bon nombre de modèles (tels que le XRay) avec des moteurs essence homologués Euro 5, affichant des rejets très supérieurs à ce que l'on trouve à puissance équivalente en France.
Déposer un commentaire
Alerte de modération
Alerte de modération