Voiture autonome : la General Motors ne perd pas les pédales
Le débat sur la voiture autonome est ouvert. Entre les constructeurs d’abord qui s’observent, s’allient et se craignent avec, notamment, de nouveaux acteurs venus d’autres horizons qui rêvent de bousculer l’ordre établi. Au sein des pays ensuite qui réfléchissent à un nouveau code de la route, à une définition inédite de la notion de responsabilité et à un réseau routier à refaire. Comment arrêter ce mouvement pour mieux en prendre le contrôle ? La General Motors a peut-être trouvé : il suffit de ne pas perdre les pédales.
Une voiture autonome, par définition, n’a pas besoin d’un conducteur. Les nouveaux acteurs que sont Google et Apple par exemple l’ont compris d’entrée et proposent des prototypes sans volant ni pédales. Des commandes historiquement incontournables pour les opérateurs traditionnels qui n’envisagent pas une automobile sans ces éléments.
Alors pourquoi ne pas tenir sur ce dernier bastion, ce qui sera peut-être demain l’ultime vestige d’un temps révolu ? Pour mieux gêner les ambitieux ? Au nom de quoi ? De la sécurité bien sûr. Et c’est Mary Barra, la PDG de General Motors qui lance l’offensive : dans un discours prononcé lors de l’assemblée générale des actionnaires du groupe américain la patronne a estimé « qu’il est très important de privilégier la sécurité lors du développement des voitures autonomes », tout en ajoutant : « nous pensons que de garder un volant et des pédales est un moyen de le faire ». A priori imparable.
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