Sous la ligne d’une banalité exceptionnelle, surtout pour une Citroën, la ZX cache un châssis ultramoderne qui a marqué son époque. Pourquoi ? Parce qu’il s’équipe d’un essieu arrière dit autodirectionnel. Associé au moteur de la 205 GTI 1,9 l, cela donne une agréable sportive qui deviendra redoutable avec le 2,0 l de 167 ch.
Si la cote des versions sportives Rallye et GTI a crevé le plafond, il reste des 205 sympas à conduire encore abordables : les GT, XT et XS. Dotées d’un bon rapport poids/puissance et de boîtes courtes, elles sont d’une nervosité étonnante.
Au-delà de son côté sympa, la 2CV est un concentré de technologie invraisemblable pour son époque. Grâce à quoi elle conserve une pertinence étonnante de nos jours, et si sa cote a explosé, on trouve encore de bons exemplaires à des prix corrects.
La R18 a été la première Renault de grande série à bénéficier d’un turbo. Métamorphosée, elle pouvait défier sans rougir des berlines au blason bien plus prestigieux que le sien. Pourtant, elle n’a connu qu’une carrière en demi-teinte, au point de devenir bien difficile à dénicher aujourd’hui. À préserver d’urgence !
Ligne magnifique, châssis peaufiné, moteurs performants : l’Alfa 156 a séduit le monde dès sa sortie et s’est vue sacrée voiture de l’année. Surtout, elle conserve le magique V6 Busso, qui transfigure son agrément de conduite.
Ligne de concept-car et moteur rotatif : la Mazda RX-8 propose une expérience de conduite sortant de l’ordinaire, et de vraies compétences sportives. Mais attention à l’entretien…
Inspirée de la 2CV, la Renault 4 ne la copie pour autant pas et profite de solutions techniques innovantes. Plus sophistiquée que bien des voitures de sport de son époque, elle conserve une pertinence étonnante et voit sa cote monter…
Transparente esthétiquement, la modeste Saxo se mue en redoutable petite sportive dans sa version VTS 16V. Rageuse et prodigue en sensations, elle n’est pas très chère : à sauvegarder dès maintenant, d’autant que sa rareté va grandissant.
Voiture de l’année 1984, la Fiat Uno attend pourtant 1985 pour recevoir une déclinaison sportive : la Turbo ie, au moteur très sophistiqué et performant. Mais le châssis ne peut pas en dire autant, dommage car la petite frôle les 200 km/h…
Aujourd’hui, les hybrides sont à la mode, mais dans les années 80, c’étaient les sportives. Ainsi, Renault a décliné presque toute sa gamme en Turbo, y compris les R9-R11, petites familiales archétypales. Emblématiques de leur époque, elles sont devenues bien rares, aussi faut-il les préserver, d’autant qu’elles ne coûtent pas bien cher.