Volkswagen : accord en vue avec les clients Américains
Ce n’est qu’une étape mais aux États-Unis, chaque jour suffit sa peine pour Volkswagen. Là-bas, on est moins indulgent qu’en Europe au sujet de l’affaire des voitures diesel équipées de logiciels truqueurs destinés à tromper les normes antipollution. Et le client roi fait valoir ses droits. Sur ce point, Volkswagen semble proche d’un accord. Mais le plus dur restera à braver.
C’est le juge californien Charles Breyer en charge d’une affaire aussi appelée « dieselgate » qui l’a annoncé : des "progrès importants" dans les négociations entre le constructeur et les parties civiles en vue d'un accord à l'amiable ont été accomplis. Ce qui laisse augurer une audience du 26 juillet prochain qui pourrait bien donner les détails d’un accord dont les détails sont pour le moment tenus au secret. Le juge y tient : les discussions doivent rester confidentielles jusqu'à la communication d'un accord définitif à la justice.
On sait cependant que l’on s’achemine des "compensations importantes" pour les propriétaires de plus de 480 000 voitures à moteur deux litres, que le constructeur allemand va proposer de racheter ou modifier gratuitement. La recherche d'une solution est toujours en cours pour un plus petit nombre de voitures à moteur trois litres également vendues aux États-Unis.
Cet accord amiable visé par Volkswagen avec les autorités aux États-Unis ne mettra cependant pas fin à l'enquête pénale lancée par le département de la Justice (DoJ), ni aux éventuelles actions judiciaires engagées par des clients américains s'estimant floués. Volkswagen le sait au point qu’il a passé des provisions de 16,2 milliards d'euros dans ses comptes pour faire face au scandale. Ces provisions couvrent le rachat de véhicules à hauteur de 7,8 milliards d'euros, et 7 milliards pour les risques juridiques, alors que le constructeur risque aussi de se voir imposer des amendes et le paiement de dommages-intérêts.
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