Volkswagen et le groupe FCA invités à s'expliquer devant la commission Royal
Les premiers résultats des tests menés par la commission d'enquête mandatée par le ministère de l'Ecologie dans le cadre de l'affaire Volkswagen sont tombés ces derniers mois, et après Ford ou encore Renault, ce sera au tour d'ici quelques jours de Volkswagen et du groupe Fiat de venir s'expliquer devant la commission sur les écarts notés entre données théoriques et tests en réel.
La commission mandatée par Ségolène Royal a pour but de mener des tests en laboratoire et en conditions réelles sur des véhicules afin de mesurer les écarts d'émissions d'oxydes d'azote entre données théoriques et la réalité. Les premiers résultats étaient tombés le mois dernier avec de très grosses disparités entre les constructeurs et entre les environnements de tests.
Après Ford, Renault et Opel, ce sera maintenant au tour des groupes Volkswagen et Fiat (Fiat Chrysler Automobiles) de venir s'expliquer le 14 avril prochain devant la commission indépendante de Ségolène Royal sur ces fameux écarts. Ils avaient notamment été assez importants sur les essais en laboratoire pour les modèles de Volkswagen mais aussi d'Audi, mais il reste encore à connaître ceux des autos du groupe Fiat.
Les détails des tests sur les 28 autres véhicules menés par l'UTAC rendus publics dès le début du mois prochain
Rappelons qu'il n'est pas nécessairement ici question de prouver qu'il y a eu triche (comme l'a rappelé Carlos Ghosn en début d'année pour Renault) mais plutôt de comprendre pourquoi les autos incriminées rejettent beaucoup plus d'oxydes d'azote dans la réalité. Renault avait notamment dû se justifier longuement ces derniers mois à ce sujet, le constructeur au losange n'ayant pas encore de réduction catalytique sélective (SCR) comme chez PSA sur les diesels.
En ce qui concerne Fiat, les premières rumeurs annoncent des anomalies notées sur le 500 X. Nous en saurons évidemment plus d'ici quelques jours puisque les 50 premiers résultats (en tenant compte des 22 déjà annoncés en partie par les ONG comme Transport&Environnement) seront rendus public par Ségolène Royal.
Il n'est donc pas impossible qu'après les groupes Volkswagen et Fiat, d'autres marques qui n'ont jusqu'ici pas fait parler d'elles doivent passer devant la commission par la suite pour s'expliquer. Mais comme pour Renault, il s'agira surtout pour les constructeurs de bien démontrer que le traitement plus avancé des NOx (par exemple, avec le système SCR à urée) est en chemin.
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