2. Alfa Romeo Giulia (2023) - Sur la route : toujours aussi agréable
Alfa profite de ce restyling pour réduire l’offre moteurs disponible sur sa berline. Ainsi en essence, une seule motorisation est disponible, il s’agit du 2.0 T de 280 ch qui est impacté par un malus compris entre 6 375 et 13 700 € suivant les finitions. Les plus sportifs seront ravis d’apprendre que la version radicale Quadrifoglio de 510 ch est maintenue malgré le très fort malus. La majorité des moteurs est donc diesel avec deux déclinaisons du 2.2 diesel en 160 ch et 210 ch.
Première remarque, avant même de prendre le volant, on constate que le constructeur italien n’a pas voulu installer d’hybridation, même légère. Alfa Romeo demeure fidèle à des blocs thermiques classiques. Pour ce premier essai, nous avons opté pour le diesel 160 ch, qui est la motorisation la plus vendue en France. Dès les premiers tours de roues, on retrouve avec plaisir et sourire les qualités de la Giulia. Conçue à partir de la plate-forme Giorgio – la même que le Stelvio -, la berline au biscione fait preuve d’un poids contenu inférieur à 1 500 kg, ce qui est de plus en plus rare aujourd’hui. Les conséquences sont immédiatement visibles avec une auto particulièrement dynamique bien aidé en cela par le fait qu’il s’agit d’une propulsion. Avec son train arrière particulièrement joueur, la Giulia donne le sourire à son conducteur. La direction est précise, même si on aurait aimé un peu plus de consistance et les enchainements de virage se font aisément. Cerise sur le gâteau, tout cela ne se fait pas au détriment du confort, bien au contraire, car les occupants seront plutôt choyés avec un bon amortissement et des mouvements de caisse bien maîtrisés. Le compromis confort/dynamisme est donc de haut niveau. Bien évidemment, le DNA, qui propose trois modes de conduite (Normal, Dynamique et A pour économiser du carburant) est toujours là. Il permet de configurer la voiture selon la volonté du conducteur sachant que chacun joue sur la réponse de l'accélérateur, des freins, de la boîte ou encore de la direction. Enfin, cette Giulia existe en simple propulsion avec ou sans différentiel, mais aussi en quatre roues motrices, mais il s'agit d'une transmission intégrale non permanente qui privilégie la propulsion.
Ce côté enjoué est aussi d’actualité, même avec un moteur diesel comme c’était notre cas aujourd’hui. Avec ses 450 Nm de couple, le 2.2 diesel ne rechigne pas à prendre des tours et distille de bonnes accélérations comme en atteste le 0 à 100 km/h abattu en 8,2 s. Globalement, il s’avère plaisant, même s’il faudra composer avec une sonorité vraiment trop présente notamment lors des phases de démarrage et d'accélération dans les bas régimes. Cela s’accompagne aussi, malheureusement, de quelques vibrations. Il est couplé à une excellente boîte de vitesse à 8 rapports qui peut se commander par des palettes fixes, mais de grande taille, ce qui facilite leur utilisation. Bonne nouvelle, même en conduite rapide, la consommation se révèle mesurée puisque nous avons relevé une moyenne de 7,5l/100 km. Le malus est très contenu puisque compris suivant les finitions entre 210 et 450 €.
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