3. 2 essence et 2 diesel

Sous le capot du Roomster, pas de surprise puisqu’on retrouve des moteurs communs au groupe Volkswagen. En essence, deux motorisations : le 1.4 de 85 ch et le 1.6 105 ch, tous deux couplés à une boîte manuelle. Le second recevra pour sa part la boîte Tiptronic vers la fin de l’année 2007.

En diesel qui représentera 90 % des ventes, deux moteurs sont disponibles : le 1.4 de 80 et le 1.9 TDI de 105 ch.

Le premier est le trois cylindres qui équipe de nombreux modèles du groupe comme par exemple la Volkswagen Polo. Contrairement à ce que l’on aurait pu craindre ce moteur est relativement agréable. Malgré ses 195 Nm à 2200 tr/min, il fournit de bonnes accélérations et se montre plein. Il n’hésite pas non plus à monter dans les tours. Les reprises sont nettement moins convaincantes et il est nécessaire de tomber un rapport pour attaquer un dépassement ou une importante montée surtout si vous êtes sur le 5 e rapport. Plaisant à mener en conduite tranquille, il vous gratifiera d’une sonorité propre aux 3 cylindres avec un sifflement du turbo bien présent. En revanche, si vous haussez le rythme, le bruit devient nettement plus envahissant. Donné pour une vitesse de pointe de 165 km/h, il s’en sort bien sur autoroute. La consommation moyenne annoncée par le constructeur est de 5,1 l. Nous avons enregistré 6,1 l durant notre essai. Un bilan honorable.

Le 1.9 TDI devrait représenter le gros des ventes. Même si sa puissance est plus adaptée, nous sommes restés sur notre faim. Malgré ses 105 ch et son couple de 240 Nm à 1 800 tr/min, ce moteur semble avoir du mal à entraîner les 1425 kg du Roomster notamment sur les routes escarpées de notre essai. Sa paresse et sa rugosité sont des défauts évidents. Il faudra donc jouer de la boîte. Relativement bien insonorisé, ce moteur se fait nettement plus entendre à l’extérieur. Les piétons se délecteront par conséquent de ses claquements ! Question performances, le 1.9 TDI s’en tire honorablement avec une vitesse maximale de 182 km/h et un à 0 à 100 km/h abattu en 11,5 s ; le tout pour une consommation moyenne de 8,5 l durant notre test. On est très loin des données constructeurs qui prévoient 5,4 litres. Une différence due principalement au besoin d’appuyer franchement sur l’accélérateur pour obtenir quelques réactions de la part du moteur. L’absence du 2.0 TDI 140 ch qui aurait pallier les lacunes du 1.9 TDI se fait ici cruellement sentir.