Loin d'être une punition à conduire, surtout en usage urbain où elle écrase de sa « zénitude » toutes les compactes Diesel Premium tout en y consommant moins, la CT 200h déçoit en raison d’un système hybride qui n’évolue guère par rapport à l’Auris HSD commercialisée il y a un an et à la Prius III arrivée sur le marché européen en 2009. Elle offre donc les performances des deux modèles hybrides Toyota, et pèche toujours par le bruit d’aspirateur de la « boite-pont façon CVT» en forte charge sur une rampe d’autoroute par exemple. Un peu moins car l’insonorisation a été soignée, tout comme la qualité des matériaux à bord.
Elle ne peut rivaliser en habitabilité aux places arrière comme en capacité de chargement avec la Prius III, plus longue. Elle se contente de faire mieux que l’Auris HSD encore plus compacte en volume de coffre. Elle progresse par rapport à ces deux là en dynamique grâce à un châssis plus affuté qui supporterait sans encombre le V6 2.5 litres de la Lexus IS, avec ou sans hybridation. Plus tard peut-être, surtout si la future Audi A3 attendue pour 2012 se dote comme nous le pensons d’une version hybride, qui si c’est bien le cas, sera plus musclée que la CT 200h.
Pour l’heure, si elle peut rivaliser avec les berlines compactes Premium à moteur Diesel à boite automatique ou à double embrayage de 105-125 chevaux (ou à essence de 120-140 ch) en ville grâce à sa discrétion et à sa faible consommation, elle ne soutient pas la comparaison sur route et autoroute. Bon, elle reste la plus propre, avec des émissions de CO2 un peu plus faibles, et surtout sans particules, et avec des rejets d’oxydes d’azote (Nox) divisés par cinquante !
Les prix
Version | Co2 (en g/km) | Prix | Bonus / Malus |
---|---|---|---|
200H PASSION | 94 | 42 000 € | |
200H SENSATION | 94 | 31 800 € | |
200H EMOTION | 87 | 29 000 € |
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