En Ile-de-France, les automobilistes sont nettement plus exposés à la pollution atmosphérique que les piétons, même à proximité des grands axes : tel est le constat d'AIRPARIF après une série de mesures à bord d'un véhicule (voir news). AIRPARIF souligne ainsi que la voiture n'est pas un bouclier anti-pollution : situé au coeur de la circulation, l'automobiliste est la première victime de la pollution liée au trafic routier. L'importance du type d'axe de circulation, de l'environnement immédiat et de l'état du trafic a été confirmée. Cette étude exploratoire apporte des éléments afin de mieux évaluer l'exposition des Franciliens. Retrouvez les résultats complets sur le site d'AIRPARIF : www.airparif.asso.fr.
AIRPARIF surveille la qualité de l’air Ile-de-France depuis 1979. C’est une association de type loi 1901 à but non lucratif, agréée par le Ministère de l’Ecologie et du Développement Durable. Conformément à la loi sur l’air du 30 décembre 1996, les missions d’AIRPARIF répondent à une exigence règlementaire et se déclinent en 4 fonctions principales : surveiller la qualité de l’air, AIRPARIF mesure en permanence la qualité de l’air et contribue à l’évaluation des risques sanitaires et des effets sur l’environnement et le bâti. Ce sont ainsi près de 16 000 données de pollution par jour, et 6 millions par an (en provenance des 45 stations de mesure disposées sur l’ensemble de l’Ile-de-France et des campagnes de mesure ponctuelles) qui sont analysées ; prévoir les épisodes de pollution, pour que des mesures de réduction des émissions et de limitation de l’exposition des personnes les plus sensibles puissent être mises en œuvre à temps par les autorités ; évaluer l’impact des mesures de réduction des émissions, grâce notamment au développement d’outils de modélisation qui permettent à AIRPARIF d’estimer l’efficacité d’une action envisagée vis-à-vis de la qualité de l’air ; informer les autorités, les citoyens et les médias au quotidien et lors d'un épisode de pollution.
AIRPARIF en quelques chiffres :
- Nombre de stations automatiques de mesure : environ 45
- Nombre d'appareils de mesure : prés de 110
- Budget annuel de fonctionnement : environ 5 Millions d'Euros
- Personnel : près d'une cinquantaine de personnes qui travaillent à la surveillance de la qualité de l'air en Ile-de-France (cinq personnes au début des années 80, quinze au début des années 1990).
(Source : AIRPARIF)
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