Nous savons que les partenaires sociaux doivent rendre leurs propositions sur le sujet au gouvernement avant le 15 septembre. À cette date, si aucun projet valable n'est déposé, le gouvernement statuera. Pour l'instant, les syndicats et le patronat s'opposent sans que rien de constructif ne sorte.
Selon les indiscrétions, le gouvernement envisagerait 2 solutions :
- une prise en charge par les entreprises des frais de transport pour les salariés prenant leur voiture mais sur la base du volontariat ! D'après certains journaux, l'aide serait de 200 euros par an exonérés de charges sociales et fiscales.
- une prise en charge par les entreprises de 50% du prix des titres de transport par extension du système en vigueur sur l'Ile de France. L'exonération des charges sociales étant à la clé.
Cette dernière mesure est réclamée depuis longtemps car l'avantage donné aux seuls habitants de l'Ile de France se justifie aussi pour les travailleurs de nombreuses grandes villes françaises. Par contre, sachant que de nombreux travailleurs en horaires décalés ou habitant dans des zones encore rurales sont obligés d'utiliser leur autos, les syndicats pensent que les entreprises non contraintes à verser la prime de 200 euros ne le feront pas, créant ainsi une injustice. Sans compter que 200 euros sur l'année ne représente pas grand chose dans le budget carburant de certains.
Vu le désaccord entre Medef et syndicats et le refus des patrons de prendre en charge cette aide, parions pour un bureau du 1er ministre vide le 15 septembre. Ce sera alors à lui de trancher.
via La Tribune
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