style="intertitre">Les Anglaises
Jaguar XJ
La saga XJ commence pour Jaguar en 1968 (tient, on est pilepoil dans l'actualité là, non ?), lors de la présentation de la première série. Puis la voiture ne cesse d'évoluer, et est toujours présente dans la gamme du constructeur anglais, désormais propriété de l'indien Tata. La XJ fut déclinée d'abord en version XJ6 et XJ12 respectivement à moteur 6 et 12 cylindres, avec des puissances qui n'ont cessé d'augmenter. Puis une déclinaison XJ8 a pris le relais de la XJ12. Malgré des prix en neuf élitistes, on retrouve aujourd'hui cette auto à des prix plus qu'abordables sur le marché de la seconde main. Par exemple, certaines XJ6 se trouvent à moins de 4 000 €, avec parfois pas plus de 140 000 km. Pour le budget ici limité, il est possible de repartir au volant d'une XJ6 de 1996, à moteur V6 3.2 l de 219 ch. Ou encore avec une XJ12 un peu plus ancienne (92 à 94) à moteur V12 6.0 l de 280 ch. Dans les deux cas vous accédez à l'univers Jaguar. Une ambiance typiquement british faite de boiserie, de cuir pleine fleur Connoly, et de moquette épaisse comme un volume de l'encyclopédie Universalis. Et pourtant ce sont des voitures qui sont bardées de défauts (grandes dehors, petites dedans, des consommations élevées, un freinage très médiocre, etc…), mais rouler dans ce type de Jaguar est tellement… indescriptible que tout cela est pardonné.
Prix neufs de l'époque :
- Jaguar XJ6 3.2 : 44 160 €
Si aujourd'hui la catégorie des 4x4 luxueux est très fournie (BMW X5, Mercedes ML, Lexus RX, Cadillac Escalade, Porsche Cayenne, VW Touareg, etc…), il fut un temps ou le seul représentant de cette tribu était le Land Rover Range Rover, le "Range" pour les intimes. Ce fut en effet le premier à réunir des capacités de franchissement réelles à une présentation cossue, et à une finition léchée. A partir de sa deuxième génération, son standing n'a même plus rien à envie aux grandes routières allemandes, tellement le luxe est omniprésent, à la fois dans l'habitacle et sous le capot. Pour environ 7 500 €, il est facile de trouver un modèle de série 2, sorti en 1996 ou 1997, et pourvu des motorisations diesel 2,5 DT, ou bien des V8 4.0 de 190 ch ou 4.6 de 225 ch. Si pour tous les moteurs la fiabilité est à surveiller, le vieillissement assure plus de tranquillité et certains modèles de plus de 12 ans sont dans un bon état de fraîcheur.
Les prix neufs de l'époque :
- Range Rover 4.0 : 270 500 F, soit 41 200 €.
- Range Rover 4.6 HSE : 382 500 F, soit 58 300 €.
- Range Rover 2.5 DES 316 500 F, soit 48 200 €.
Les Françaises
Peugeot 607 Les constructeurs français ont toujours eu du mal à s'imposer sur le créneau des berlines de luxe. Il faut dire qu'ils avaient fort affaire en face avec la concurrence allemande. En ce qui concerne Peugeot, c'est la 607 qui, à partir de 2000, s'est chargée de porter la flamme haut de gamme. Et il faut dire que cette routière est assez objectivement une réussite, c'est en tout la meilleure représentante tricolore dans la catégorie à sa sortie. Elle est esthétiquement réussie bien que très classique, elle présente un niveau de finition tout à fait dans la norme à sa sortie, et se montre même mieux équipée que les Mercedes ou BMW concurrente. La V6 Pack de 210 ch, qui nous intéressera ici, se dote de l'ESP, de la suspension pilotée, du radar de recul, des vitrages latéraux feuilletés, des pare-soleil électriques, des sièges en cuir électriques, etc… Le bloc V6 PSA de 210 ch se montre agréable et performant, même si il se révèle un peu court face aux V8 et V12 allemands. Pour 7 500 de nos €, vous pourrez trouver des V6 de 2000/2001 affichant tout de même entre 170 000 et 210 000 km au compteur.
Prix neuf :
- Peugeot 607 3.0 V6 Pack : 41 000 €
Chez Renault, la Safrane a cédé en 2002 sa place à la Vel Satis. Elle reste toujours aujourd'hui un bide commercial, en grande partie dû à sa plastique disons… originale. Pour autant, elle est, et ceux qui la conduise le savent, une des grandes routières les plus agréable à l'usage. Elle est très confortable, extrêmement bien insonorisée, et son équipement frôle le sans-faute. Au programme, pour la version haut de gamme Initiale, la sellerie cuir, le système de navigation Carminat, le radar de recul, l'ESP et l'aide au freinage d'urgence, le frein à main automatique, le pare-brise réfléchissant, la marqueterie sur la planche de bord, les jantes 18 pouces, et tous les automatismes électriques possibles. C'est une véritable autoroutière déguisée en salon… Le plus puissant moteur, un 3.5 l V6 emprunté à Nissan, développe 245 ch, ce qui en fait encore aujourd'hui la plus puissante des françaises produite en grande série. La désaffection du public envers elle se traduit par des prix très bas, ce qui permet pour moins de 7 500 €, de s'offrir un modèle 3.5 V6 Initiale BVA ou bien un 2.2 dCi 150 ch Privilège.
Les prix neufs en 2002 :
- Vel Satis 3.5 V6 Initiale : 46 700 €
- Vel Satis 2.2 dCi 150 Privilège : 36 300 €
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