Sur l'encombré marché des compactes, l’Opel Astra n'apporte pas un grand vent de fraîcheur et ne se distingue pas par une originalité débridée, mais elle affiche une belle homogénéité qui lui permet de se hisser au niveau des meilleures. Profitant d’une ingénierie bien plus sérieuse que la génération précédente qui avait concentré ses efforts sur son look extérieur, elle en efface les gros points faibles.
Elle offre l’agrément de conduite et l’économie à la pompe que nous espérions. Notre note globale moyenne (calculée à partir de 30 critères, cf page 5) qui concerne la version 1.4 Turbo de 150 ch témoigne du grand pas en avant de cette cinquième génération, encore plus flagrant pour les motorisations à essence.
En l’état, le rapport prix/prestations est plutôt engageant, et l’Astra 5 constitue certainement un achat parfaitement recommandable. Toutefois, drôle d’impression au sortir de cet essai, je ne ressens personnellement aucun enthousiasme particulier pour cette auto pourtant bien pensée et aboutie, soutenue qui plus est par une communication plutôt intelligente de la part de ses concepteurs. Pourtant, je ne suis pas blasé, et les essais de compactes me passionnent toujours autant, l’évolution des modèles dans cette catégorie restant une des plus intéressante à observer. Si ce n’est la plus remarquable, tant la concurrence y est acharnée. A ce propos, nous prendrons le volant de sa toute jeune rivale, la Renault Mégane de quatrième génération, avant la fin de l’année, bien avant la commercialisation du break Astra Sports Tourer courant 2016.
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