D’après une étude d’Airparif, l’automobile est à l’origine de 25% de la pollution de l’air francilienne. Pour comparer, c’est autant que celle générée par le chauffage domestique mais moins que les émissions dues aux activités industrielles (30%). L’agriculture provoque quant à elle 20% de la pollution.
D’après 40 Millions d’Automobilistes, c’est toujours la voiture qui trinque : « On tape toujours sur les automobilistes alors qu’il y a d’autres pistes à étudier pour réduire la pollution de l’air » selon Etienne Coyault, chargé d’étude pour l’association toujours prête à monter au créneau.
ZAPA : un impact environnemental réel… mais limité
Les ZAPA ne sont pas la solution miracle pour réduire la pollution de l’air. D’après un rapport de l’ADEME publié en 2009, non seulement ce ne sont pas les véhicules anciens qui roulent le plus, mais retirer uniquement ces véhicules ne permettrait pas des bénéfices environnementaux notables.
Dans ce rapport, il est spécifié que les villes européennes ayant instauré le dispositif ont relevé « des bénéfices sur la qualité de l’air réels mais limités, de 1 à 4%, notamment compte tenu des multitudes de sources d’émission en zone urbanisée ». Les zones à faibles émissions, dites LEW (Low Emission Zone) ne sont donc pas la solution : ce sont d’autres alternatives à la voiture qui doivent être proposées pour que la mobilité des usagers change.
Finalement, les automobilistes bénéficient d’un peu de répit. Mais jusqu’à quand ?!!
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