Pourquoi vouloir absolument brûler des dérivés du pétrôle alors que l'on pourrait brûler des métaux ? Voilà une question à laquelle PSA apporte une réponse par le biais de son réseau StelLab qui permet à des scientifiques de faire de la recherche dans différents domaines. L'an dernier, PSA présentait les premiers résultats de ce procédé de combustion peu commun, où l'aluminium, le magnésium ou encore le fer sont utilisés dans leur forme oxydée afin de servir de carburant. La chose existe déjà notamment dans les fusées qui utilisent non pas des moteurs mais des brûleurs, et c'est d'ailleurs ce qui serait implanté dans les autos si PSA choisissait d'aller au bout.


Pas de mise en série pour l'heure en revanche puisque PSA parle d'au moins 2030 avant une hypothétique commercialisation. Mais le directeur scientifique de PSA, Sylvain Allano, paraît lui plutôt confiant : « Nous n’en sommes vraiment qu’au tout début (niveau 1 de TRL, niveau de maturité d’innovation) mais nous cherchons à matérialiser l’idée. Sur le plan énergétique nous sommes au point, nous devons maintenant travailler les différentes briques. Si nous y parvenons nous tiendrons là une innovation révolutionnaire, présentant une vraie rupture ».


Via Autoactu.com