Dernière venue sur le segment des berlines compactes en début d’année, la Focus de troisième génération a été ensuite déclinée en 4 portes et en break dans les semaines qui ont suivies. Cette dernière carrosserie va donc notamment rencontrer sur son chemin, l’Opel Astra Sports Tourer, réputée pour son rapport prix/prestations et surtout la Peugeot 308 SW, présente sur le marché depuis plusieurs années qui a subi récemment un restyling esthétique et l’arrivée de moteurs équipés de la micro hybridation. La bataille promet donc d’être âpre.
Plus grands mais plus pratiques ?
Pour élaborer un break, les constructeurs ont trouvé la recette. Il suffit d’allonger le porte-à-faux arrière ou/et d’augmenter l’empattement. Résultat, les dimensions de ces breaks sont très différentes de celles des berlines. Ainsi, Peugeot a préféré la dernière solution en rallongeant l’empattement de 10 cm et le porte à faux de 33 mm soit une longueur totale de 4,50 m pour la 308 SW qui gagne 21 cm par rapport à une 308 traditionnelle. A l’inverse, Ford et Opel ont choisi la première option en ajoutant des centimètres au porte-à faux arrière de leur berline compacte. La Focus SW mesure ainsi 4,55 m soit 19 cm de plus que la berline. Comptez 4,70 m pour l’Astra Sports Tourer qui est la plus grande de notre comparatif avec un gain de 28 cm de plus que la berline.
Cet accroissement de quelques centimètres est censé rendre ces modèles normalement plus habitacles mais également plus logeables mais qu’en est-il dans la réalité ? Concernant la Peugeot 308 SW, celle-ci propose un volume de coffre oscillant entre 508 et 1 736 litres mais la lionne se différentie surtout de ses concurrentes par ses trois sièges arrière indépendants qui peuvent coulisser ou se rabattre individuellement ; ce qui rend la modularité très aisée. Deux autres points forts sont à signaler : la possibilité d’ajouter deux sièges supplémentaires à l’arrière (en option à 600 €) et la présence d’un toit panoramique en verre qui apporte un gain substantiel en matière de luminosité, une offre unique sur le marché. L’habitabilité progresse par rapport à la berline grâce aux sièges arrière coulissants. On regrettera simplement la petite largeur de ces derniers.
Configuration plus classique pour l’Astra. Cette dernière qui est pourtant la plus grande de ce trio n’offre pas le volume de chargement le plus conséquent (500 – 1 550 l). Elle déçoit donc mais en pratique ce Sports Tourer s’avère fonctionnel. A commencer par sa longueur de chargement conséquente (1,84m), son système de sièges arrière rabattables baptisé FlexFolde et sa forme très rectangulaire. L’habitabilité est dans la bonne moyenne
Enfin, la Ford Focus affiche des cotes inférieures à nos trois concurrentes avec un coffre, pratique, variant entre 490 et 1 515 litres grâce à sa forme régulière. Petite déception concernant l’habitabilité plus réduite que nos deux autres breaks notamment au niveau de l’espace aux genoux. Une impression renforcée par la hauteur de l’habitacle qui est la plus faible de cette confrontation. Ce constat est aussi valable pour les places avant où le passager doit composer avec un espace aux jambes réduit en raison de la console centrale volumineuse.
Présentation
Commençons par la dernière-née à savoir la Focus SW. La qualité a énormément progressé avec une planche de bord en plastique moussé mais le principal reproche viendra de l’ergonomie qui est vraiment trop peu intuitive avec un nombre incalculable de boutons sur la console centrale. Et il en est de même de l’ordinateur de bord relativement complexe à utiliser.
Ambiance bien connue sur la 308 avec une présentation soignée, des matériaux de qualité et un assemblage de bonne facture. L’ergonomie est satisfaisante et on notera que la version haut de gamme dispose d’un écran rétractable.
Sur l’Astra, elle est un peu moins élogieuse avec des plastiques et des ajustages de moins bonne qualité. L’ambiance est au final plus triste que dans les autres modèles.
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