En prenant place à bord d'une Super5, le conducteur ne trouvera pas de réglage de volant, ni d'ajustement de la hauteur de son siège, des équipements qui, d'ailleurs, n'équipaient aucune citadine de l'époque. Pourtant, la position de conduite et l'ergonomie sont très correctes, tandis que les sièges moelleux parviennent à amplifier le confort délivré par des suspensions très efficaces.
À l'épreuve de la route, la Super5 revendique une polyvalence incontestable. Saine et équilibrée, elle se plie volontiers à la plupart des exigences de son conducteur, quels que soient le rythme de conduite et l'état de la chaussée, pardonnant bon nombre d'excès d'optimisme et ne réservant pas de mauvaise surprise en situation d'urgence. Son bilan dynamique très flatteur lui a permis de séduire des jeunes conducteurs peu expérimentés, comme des "roule toujours" qui privilégient l'efficacité sans devoir accorder un soin minutieux à leur monture !
La seule exception à ce bilan dynamique très réussi est la "bombe" GT Turbo. La rigueur de son châssis n'est pas à mettre en défaut, mais la puissance du moteur autorise des vitesses auxquelles il convient de ne pas se faire surprendre, sous peine de faire les frais de réactions très vives, amplifiées par la monte de pneus larges à taille basse...
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