Sur le plan de la sécurité, la Super5 ne peut guère miser que sur la rigueur de son comportement. Compte tenu de son ancienneté, elle n'a en effet jamais eu droit à l'ABS ou aux airbags, et encore moins à l'antipatinage ou l'ESP... Grâce à sa tenue de route, elle affiche toutefois un bilan convaincant sur le plan de la sécurité active, tandis que, du point de vue de la sécurité passive, les progrès par rapport à son aïeule Renault 5 sont réels. Non seulement le berceau avant absorbe mieux (ou moins mal ?) l'énergie d'un choc, mais en outre, le capot (toujours à ouverture inversée, mais au système de fixation profondément revu) ne faisait plus "guillotine" en cas de collision frontale !
Au chapitre des performances, la Super5 a su aller d'un extrême à l'autre ! Des modestes 137 km/h en pointe du bloc 1.0 de 42 ch aux plus de 200 chrono de la GT Turbo forte de 115 à 120 ch (selon années), la Super5 en donnait pour tous les goûts et surtout pour tous les usages. Routière modeste mais volontaire en 1.2, elle devenait plus convaincante en 1.4 (de 60 à 72 ch, selon années et versions), et en étonnait plus d'un avec le 1.7 de 90 ch des versions GTX et Baccara (en boîte manuelle pour cette dernière, la version automatique se contentant du 1.4 de 68 ch).
Côté diesel, le bloc 1.6D de 55 ch, hérité des R9 et R11, avait l'avantage d'un poids moindre, mais sa modeste puissance n'autorise que des performances limitées, avantageusement compensées par une sobriété de bon aloi. Son conducteur devant néanmoins composer avec un "agrément" et une ambiance sonore typés utilitaire...
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