La confidentialité des chiffres est souvent synonyme d'anonymat. Mais le drame humain reste identique tandis que le cœur du passionné trouvera là peut être plus matière à saigner. Comme le groupe PSA, l'importateur de la marque japonaise, qui a taillé sa réputation dans les spéciales de rallye, va devoir licencier. Trente personnes vont rester sur la carreau, à commencer par Gilles Virmoux, responsable communication et presse de la marque dont le service est supprimé, et qui ne cache pas son amertume : « c'est le résultat de politiques environnementale, fiscale et sécuritaire très autophobes ». Fermer le ban !
Et il est vrai que Subaru paye aujourd'hui le fait d'avoir été fidèle, envers et contre tout, à ses valeurs. Un moteur boxer, une transmission intégrale, c'est beau, mais ce sont autant d'ingrédients d'un plat qui fait le régal des compères bonus-malus en vigueur dans notre verte contrée. Une charge pour un importateur qui revendique à peine plus de 1 000 véhicules annuels vendus. Et qu'importe si ces ventes ont gonflé de 16% en 2012. Il faut rentrer dans la moule ou mourir. Or, chez Subaru, on aime à rappeler que l'ennui naquit un jour de l'uniformité. Le problème, c'est qu'on s'embête déjà grave...
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