Pour se faire une vraie place dans le premium, DS n'a pas d'autres choix que de proposer des autos statutaires, qui, même si elle ne feront pas de volumes importants, apporteront l'image nécessaire à la construction d'une nouvelle « réputation ». Le problème, justement, est que le développement de tels modèles est onéreux et en ces temps où les finances sont scrutées, comptées, l'arrivée d'une grande berline haut de gamme est souvent le dernier des soucis des constructeurs qui n'ont pas pour habitude d'en produire.


DS, qui s'est dissocié de Citroën, compte bien faire son chemin sur un segment supérieur. Le constructeur semble apparemment développer une grande berline qui serait lancée dans un premier temps en Chine en 2018 pour être proposée par la suite en Europe. La Chine jouerait alors le « cobaye », un test grandeur nature avant un lancement sur le marché européen, très mature.


L'auto, qui répond pour l'heure au nom de DS8, et reprendrait la dernière plateforme modulaire de PSA. Côté motorisations, en revanche, c'est le secret le plus total. Espérons quand même que l'auto aura autre chose à proposer que des quatre cylindres diesels plafonnant à 180 ch, surtout si DS veut se constituer une vraie image de marque premium.