En bref
Déclinaison « loisirs » de la citadine Dacia Sandero
4,08 m de long, 5 places, coffre de 320 dm3
Moteur essence 3 cylindres 90 ch
12 600 € en finition Prestige tout équipée (GPS, climatisation...)
Lancée en France sans grand enthousiasme en 2005, Dacia s’est rapidement installée dans le paysage automobile français, avant de virer au phénomène de société. En témoigne ainsi la forte affluence aux festivités organisées à l’occasion de l’anniversaire de la marque à Paris (5500 personnes au Zénith le 7 juin) et Nantes (21 juin), en attendant Lyon (28 juin). Un dynamisme qui repose essentiellement sur la Sandero, qui occupait à la fin mai la neuvième place des ventes en France, suivie de près par le Duster, au treizième rang. La recette de ce succès est simple à décrypter : proposer des véhicules dans l’air du temps et à prix doux. Telle est la mission parfaitement remplie par la Sandero Stepway, qui avec sa carrosserie surélevée, ses barres de toit et quelques artifices de style s’apparente à un véritable petit SUV, catégorie de véhicules qui représentera bientôt le quart des ventes en Europe.
La bonne voiture au juste prix, donc, à plus forte raison dans le niveau de finition Prestige de notre modèle d’essai, que caractérise une liste d’équipements longue comme le bras : font ainsi partie de la dotation standard la climatisation, la navigation GPS via grand écran multimédia tactile, le régulateur/limiteur de vitesse, la téléphonie Bluetooth, l’aide au stationnement arrière, ainsi que les rétroviseurs et vitres arrière électriques. A 12 600 €, difficile de trouver mieux. D’ailleurs, l’on peut juste agrémenter la dotation d’une sellerie mixte cuir/synthétique (600 €), d’une cartographie Europe pour le GPS (120 €) ou d’une roue de secours (120 €).
De quoi profiter au mieux d’un intérieur aussi spacieux que possible compte tenu du gabarit compact de l’auto (4,08 m. de long), tandis que le volume de coffre fait partie des bons standards de la catégorie des citadines : 320 dm3, contre 300 à une Renault Clio. Le dossier de banquette arrière est rabattable 1/3-2/3, et le volume de chargement maximal atteint 1 200 dm3.
L'écran multimédia intégrant le GPS est fourni d'office en finition Prestige, de même que la climatisation.
Dans ces conditions, difficile de faire la fine bouche en évoquant trop longtemps les plastiques durs (certaines rivales plus huppées ne font de toute façon guère mieux) ou la finition un brin légère, ce qu’illustrent notamment certaines visseries apparentes. A de tels tarifs, personne n’attend de miracles à ce chapitre.
Les barres de toit, passages de roues et jantes acier (à enjoliveurs) de 16 pouces « signent » le SUV.
Sous le capot s’ébroue une motorisation largement répandue au sein de l’alliance Renault Nissan, à savoir le 3 cylindres turbo 0.9 TCe développant 90 ch. Si son rendement s’établit à 100 ch au litre, valeur qui a longtemps été l’apanage de sportives, n’en attendez toutefois pas de performances ébouriffantes. Ses accélérations et ses reprises permettent de s’insérer avec aisance dans le trafic, et c’est tout ce qu’on lui demande. S’il se montre un peu creux à très bas régimes, ce bloc prend des tours avec bonne volonté, et ce avec d’autant plus d’allant que la Sandero Stepway est une voiture légère (1023 kg). Le - relativement - discret grondement mécanique, dont la sonorité est typique des 3 cylindres, participe à sa manière de l’agrément de conduite. A vitesse stabilisée sur autoroute, il fait preuve d’une appréciable discrétion qu’accompagne un appétit modéré. Sauf à solliciter fortement et durablement le moteur, la consommation dépassera difficilement les 7,5 l/100 km en moyenne. En utilisation paisible ville/route courante, l’on peut même miser sur un très honorable 6l/100 km, avec la satisfaction supplémentaire de ne pas avoir les mains qui sentent le gazole après chaque plein. Précisons au passage que la motorisation dCi 90 réclame un supplément de 1 550 €, écart de prix que ne module pas un éventuel bonus/malus écologique (lequel s’établit exactement à 0 € pour les deux voitures).
A l’usage, les citadins apprécieront également le faible diamètre de braquage (10,68 m) et la position légèrement surélevée qui améliore la vision périphérique. Quant aux ruraux, ils sauront pouvoir compter sur la garde au sol de 20 cm (+4 cm par rapport à la Sandero normale) et les protections sous caisses pour partir à l’assaut des chemins (pas trop) creux. Une belle polyvalence, pour un tarif qui fait de la Sandero Stepway l’une des meilleures affaires disponibles sur le marché. Tout simplement.
Les boucliers avant et arrière intègrent des « skis » de protection, bien utiles dans les chemins en même temps que valorisants en terme de style.
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