Les ingénieurs de la société Gevo, une entreprise du Colorado spécialisée dans la recherche sur les biocarburants, ont annoncé avoir découvert une façon de transformer des restes de plantes en kérosène.
Ils ont pour cela développé une bactérie capable de convertir la cellulose présente dans les copeaux de bois et les tiges des plantes en butanol, un des ingrédients du gasoil. Ce butanol est ensuite modifié pour produire du kérosène. L'entreprise utilise ainsi les bactéries pour « digérer » les plantes et en faire du sucre qui sera par la suite fermenté. A quantité égale, le butanol s'est révél 30% plus efficace énergétiquement parlant qu'un biocarburant classique tel que l'éthanol ; il permet ainsi d'augmenter le nombre de kilomètres effectués avec un litre. De plus, le butanol possède une structure moléculaire particulière, qui lui permet d'être converti en produits chimiques que les raffineries fabriquent habituellement à partir de pétrole.
Gevo doit encore déterminer dans quelle mesure il serait intéressant pour elle de commercialiser cette nouvelle technologie et étudier plus précisément les coûts de développement.
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