2. Des citadines qui se prennent pour des polyvalentes

Même si la Fiat 500 et la Twingo sont avant tout des citadines, l’époque où elles restaient cantonnées dans les agglomérations est désormais révolue. Toutes deux peuvent désormais prendre la route.

Le niveau de sécurité est étonnant notamment pour l’italienne qui a obtenu 5 étoiles aux tests Euro-NCAP, un résultat que seul la Mini vient d’obtenir parmi les véhicules de moins de 3,70 m de long. D’autant plus remarquable que la 500 est le modèle le plus léger des 5 étoiles du marché. La Twingo ne peut que s’incliner (avec ses 4 étoiles) …

Les diverses offres moteurs confirment cette tendance à la polyvalence avec des moteurs essence et diesel aux puissances variées. 4 motorisations pour la Twingo : 1.2 60 ch, 1.2 16v 75 ch, 1.2 TCE 100 ch et 1.5 dCi 65 ch et 3 moteurs pour la 500 : 1.2 8v 69 ch, 1.4 16v 100 ch et 1.3 Mjt 75 ch.

Pour l’occasion, nous avons confronté les deux diesel qui constituent une première sur ces deux modèles.

Malgré sa puissance limitée, le moteur de la petite Renault s’est révélé relativement plaisant à utiliser. Avec son couple de 160 Nm à 1 900 tr/min, la Twingo distille des accélérations plus vives que celles de la 500 notamment sur les 2 premiers rapports. Elle est donc particulièrement adaptée à un usage citadin mais pas seulement puisque ce moteur lui permet de s’aventurer hors du tissu urbain assez aisément et même sur autoroute malgré une vitesse de pointe maximale annoncée de 164 km/h (réelle de 160 km/h). Rien à redire sur la consommation avec une moyenne mixte durant notre essai de 6,2 l/100 km.

Avec une plate forme issue de celle de la Clio 2, le comportement de la Twingo n’a plus rien à voir avec l’ancienne. Nettement plus précis et surtout plus efficace, la Twingo accepte globalement tous les types de conduite et la majorité des situations. Le compromis confort/efficacité se rapproche dans l’ensemble des modèles de catégorie B. L’écart avec la première est tout simplement impressionnant.

La 500 est mue par le 1.3 Multijet à 16 soupapes équipé en série d’un filtre à particules. Il délivre 75 ch et 145 Nm à 1500 tr/min en toute discrétion. Plein à tous les régimes, il offre un agrément de conduite et des performances suffisantes (165 km/h en vitesse de pointe ) avec une consommation enregistrée de 5,63 l/100 km.

Le comportement ou le confort n’appelle pas de commentaire particulier. C’est correct dans l’ensemble. Sans surprise. On regrettera que le châssis emprunté à la Panda qui a pourtant plus de quatre ans n’ait pas été véritablement peaufiné, surtout au niveau du train avant qui ne se montre guère incisif. Du coup, la 500 ne peut vraiment pas rivaliser en efficacité ou en plaisir de conduite avec la Mini, ou même la Twingo.