Comme nous l’avons vu dans la page précédente, les critiques environnementales sont nombreuses par rapport au diester… sans compter que sur un plan économique, les agrocarburants ont du mal à s’imposer.
A part quelques flottes disposant de leur pompe biodiesel (transports en commun, administration, Renault et Peugeot-Citroën en interne...), les infrastructures et la communication sur ce carburant manquent cruellement, ce qui présuppose pour l’instant un développement difficile auprès du grand public.
Ne pas confondre "biocarburant" avec l' agriculture bio !
Encore une fois, les cultures destinées aux biocarburants (qu’il vaut mieux appeler « agrocarburant », pour ne pas se faire abuser par le préfixe « bio ») prennent la place des cultures vivrières : dans un contexte économique, social et environnemental en crise, le diester et autres agrocarburants ne paraissent pas du tout être une réponse adéquate aux notions de développement durable.
Toutefois, ne fermons la porte aux biocarburants de seconde génération, qui mettent davantage l’accent sur les déchets végétaux pour produire du carburant : pour l’avenir, le recyclage est sans aucun doute une meilleure approche.
Reste à savoir si les constructeurs iront dans ce sens, afin de ne pas contribuer davantage à un mode d’exploitation intensive de la planète, déjà en souffrance aux vues de notre rythme de vie et nos exigences de confort toujours plus ambitieuses.
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