Mercedes et la course
Endurance
C'est dans les épreuves d'endurance que Mercedes renoue avec la compétition après la Seconde Guerre mondiale. Le “prototype” de la future version routière de la 300 SL s'impose dès ses débuts, en 1952, aux 24 Heures du Mans, puis à la Carrera Panamerica.
En 1955, parallèlement à son engagement en F1, Mercedes survole le championnat du monde des marques avec la 300 SLR, qui remporte six des épreuves majeures de la saison dont les Mille Miles et la Targa Florio entre les mains de Stirling Moss. La tragédie des 24 Heures du Mans (plus de 80 victimes), dans laquelle est impliquée l'une des trois voitures, amènera Mercedes à se retirer de la course à la fin de l'année.
Trente plus tard, Mercedes revient indirectement en endurance par le biais de l'écurie suisse Sauber. En 1986, une Sauber-Mercedes enlève son premier succès aux 1 000 km du Nuburgring, pilotée par Pescarolo et Thackwell. Une victoire qui encourage la marque à s'impliquer davantage dans Sauber, qui prend peu après l'appellation officielle Sauber-Mercedes. En 1988, l'écurie enlève cinq victoires, puis huit l'année suivante, dont les 24 Heures du Mans. L'équipe est championne du monde et Jean-Louis Schlesser, vainqueur à cinq reprises, enlève le titre mondial pilote. Il récidive en 1990 avec six nouvelles victoires, tandis que la marque empoche une seconde couronne mondiale.
Suspendant son programme endurance pour se consacrer à la F1 en 1993, Mercedes revient en catégorie GT quatre ans plus tard. En 1997, Bernd Schneider est champion du monde GT au volant d'une CLK GTR préparée par AMG et, en 1998, l'équipage Ludwig-Zonta est couronné à son tour avec une CLK-LM, tandis que Mercedes enlève le titre mondial des constructeurs. Le spectaculaire envol de deux CLK, lors des 24 Heures du Mans 1999, mettra un terme à la participation de la marque en endurance.
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