L’avenir d’une marque ne tient pas à grand-chose. En 2007, quand Nissan a décidé de ne pas remplacer les quelconques Almera et Almera Tino par deux modèles distincts mais par un seul véhicule à mi-chemin entre plusieurs segments, les responsables de la firme ont sans le vouloir eu une idée brillantissime. Pourtant, il faut bien le reconnaître que le succès du Qashqai a quelque chose de mystique. En effet, à y regarder de plus près, le Qashqai est un SUV, comme les autres, disponible en deux ou quatre roues motrices, avec une position de conduite surélevée et une habitabilité suffisante pour une famille. Pour être honnête lors de sa présentation, jamais nous (et surtout moi) ne pensions avoir à faire à un tel phénomène. Toutefois,  grâce notamment à un énorme battage médiatique et des qualités indéniables, le Qashqai a fait son trou et même mieux car il s’est imposé comme le crossover de référence, renvoyant par exemple le Toyota Rav 4 à ses études.  Un réél succès en France avec plus de 50 000 ventes depuis son lancement mais également dans toute l’Europe.


A l'image de Nissan, certains constructeurs se sont laissés séduire par l’aventure crossover, en particulier Peugeot avec son 3008 qui est devenu le principal rival du Qashqai. Afin que son  pouvoir de séduction reste intact, la firme nippone a donc apporté quelques évolutions à l’occasion de ce restyling, sans toutefois le dénaturer,

Léger remaquillage

Essai vidéo - Nissan Qashqai restylé : réédition améliorée d’un best seller

Difficile de toucher à un véhicule qui rencontre un engouement aussi fort. Nissan a donc sollicité les clients pour connaître les attentes. Résultat : plus de sportivité. Cela passe donc par une nouvelle face avant plus évocatrice avec un bouclier, des optiques et une calandre redessinés. A l’arrière, modifications encore plus discrètes avec un nouveau design des feux qui adoptent des LED ainsi qu’un aileron de toit mieux profilé.



Essai vidéo - Nissan Qashqai restylé : réédition améliorée d’un best seller

Même tendance dans l’habitacle avec de légères retouches dont notamment un GPS désormais intégré à la console centrale mais qui s’avère finalement très peu pratique car celui-ci ne se trouve pas dans le champ de vision du conducteur qui est obligé de quitter la route des yeux.  Au rayon des nouveautés, on observera tout de même l’apparition de nouveaux rangements et l’utilisation de matériaux plus flatteurs avec notamment des plastiques moussés sur la partie haute de la planche de bord.


Stabilité aussi dans la composition de la gamme puisque les finitions restent les mêmes à savoir Visia, Acenta/Optima, Connect Edition et Tekna mais elles s’enrichissent de nouveaux équipements. L’entrée de gamme gagne le régulateur de vitesse ; le second niveau hérite en complément de l’ESP et de la radio 6 CD tandis que le haut de gamme bénéficie en plus du système audio Bose, des phares xénon et du pédalier alu ; tout cela à des tarifs inchangés.