Le diesel e-HDi de 92 chevaux manque de souplesse à bas régime. Sur un filet de gaz comme par exemple dans les embouteillages, la mécanique n’est pas fluide et génère des à-coups, ce qui amène le conducteur à jouer régulièrement du levier de vitesses pour rétablir l’allure. En revanche une fois dans les tours, le diesel fait preuve de bonne volonté. Le couple maxi de 230 Nm suffit amplement à animer la ballerine de Sochaux (1090 kg) en ville comme sur les grands axes et sans grever la consommation. Cette dernière plafonne à 6 l/100 km en conditions « classiques » grâce à l’apport d’une nouvelle génération de Stop & Start, fluide et ultra-rapide. Les vibrations sont contenues et le conducteur évolue dans une ambiance feutrée et insonorisée. Un travail à saluer sur ce segment des polyvalentes où certaines concurrentes peuvent aller se rhabiller. Au global ce 1.6 e-HDi est selon nous le meilleur choix diesel de la gamme 208 pour ceux qui roulent beaucoup, et de préférence en dehors de la ville, entre le HDi 68 courageux et le HDi 115, performant mais gourmand. Pour terminer, la lionne s’octroie un bonus de 200 € (jusqu’au 31 décembre) avec des émissions de CO2 à 98g /km.
Agile et confortable
Avec une plateforme de 207 pour base de départ, la 208 a su corriger les défauts qui caractérisaient sa devancière. Et notamment son inconfort. Ici les ingénieurs ont souhaité offrir une meilleure filtration en corrigeant le tarage des ressorts et des amortisseurs. Ainsi, la petite lionne est plus indulgente avec ses passagers. Mais pas au détriment du dynamisme car d’une 207 grassouillette, on passe à une ballerine vive et agile totalement dépourvue d'inertie. Le train avant est précis, la stabilité excellente et le confort en progrès. Malgré une position de conduite, trop surélevée à notre goût (grands gabarits), le conducteur fait corps avec la voiture. Le petit volant (à faible amplitude) contribue, selon nous, à cet excellent feeling. Car derrière se cache une direction à assistance électrique réactive et consistante. Un véritable régal d’enchaîner les trajectoires avec ce petit volant. La voiture est très, très agile et accroche le bitume, quel qu’il soit, malgré des pneus « écolo » qui ne favorisent pas la tenue de route. La 208 est sûre, amusante, précise.
La qualité perçue de l'habitacle comme à l'extérieur se situe au dessus de la moyenne de la catégorie, et de la Clio 4 Le soin pour l'assemblage ne vaut pas encore celui d'une Polo, et la qualité des matériaux s'avère inégale, de passable à excellente. La capacité du coffre est aussi en augmentation par rapport à la 207 et dans la très bonne moyenne de la catégorie?: 311 litres (équivalent en eau sous tablette, 285 dm3 en norme VDA). Sièges arrière rabattus, le volume atteint 1152 litres (1?076 dm3 en norme VDA). En revanche, les petits espaces de rangement sont en nombre insuffisant, quasi inexistants pour les passagers arrière.
Le grand écran couleur de 7’’ au fonctionnement peu fluide et décevant a le mérite d’être très simple d’utilisation. Il permet d’accéder aux différentes fonctions?: radio, kit mains-libres Bluetooth ou lecture des fichiers musicaux via une connexion USB ou en streaming audio. Il peut être associé au Peugeot Connect Apps concurrent tout désigné du R-Link de la Renault Clio 4. Le pack de démarrage est proposé au prix de 345 €. L'option comprend la clé de connexion Peugeot Connect, un port USB supplémentaire sur la console centrale, ainsi qu’une année d'abonnement pour un usage illimité en France. Le renouvellement, pour une durée de 12 mois, coûte 109 €. Il offre pour l'heure une dizaine d'applications conçues pour l’usage automobile au quotidien (Michelin Trafic, Parking, Via Michelin, Météo, My Peugeot, Pages jaunes, etc.). Le Peugeot Connect Apps fonctionne bien, mais parfois trop lentement.
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