Essai - Peugeot 5008 restylé : le troisième choix

Depuis le début de sa commercialisation en 2009, le Peugeot 5008 connaît une carrière plutôt tranquille : ni un succès, ni un échec, il s'est écoulé sur les sept premiers mois de cette année à 9 807 exemplaires, ce qui le place à la 27e place du classement des voitures neuves les plus vendues. Il faut dire qu'il a droit à une solide concurrence de ses compatriotes puisque les Renault Scénic et Citroën C4 Picasso se disputent la place de premier monospace, avec respectivement 31 648 et 29 441 modèles ayant trouvé un propriétaire en 2014 (7e et 8e places). Ces derniers ont comme avantage de se décliner en deux longueurs, offrant 5 et 7 places, alors que le 5008 n'existe qu'en version longue, ce qui détourne certaines de ses ventes vers le 3008. Enfin, il a eu droit à un très léger restylage l'année dernière portant sur son bouclier avant, sa calandre désormais « flottante » et ses projecteurs avec feux de jour à diodes quand son cousin aux chevrons, lui, a pu bénéficier de la toute nouvelle plate-forme EMP2 de PSA pour sa nouvelle génération. Mais justement, en tant qu'outsider, n'a-t-il pas une carte à jouer ?

Il n'est donc disponible qu'en grand format et à 4,53 m et avec des masses à vide démarrant à 1 405 kg, c'est un beau bébé pouvant emmener confortablement cinq personnes, avec trois sièges indépendants en rang 2, et un généreux coffre de 679 litres plaçant le 5008 parmi les meilleurs du segment dans ce domaine. Deux sièges arrière supplémentaires en rang 3 et entièrement escamotables sous le plancher sont disponibles en option, cela vous en coûtera 710 € diminue le volume du coffre une fois déployés à 194 litres.

Le Peugeot 5008 restylé se voit offrir un choix de cinq motorisations connues et éprouvées : deux essence, 1,6 l VTi 120 ch BVM5 et 1,6 l THP 155 ch BVM6 ou BVA6, et trois diesel, 1,6 l HDi BVM6 ou e-HDi ETG6 115 ch, 2,0 l HDi 150 ch BVM6 et 2,0 l HDi 160 ch BVA6.

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