Essai vidéo - Mazda CX3 : graine de star

Lors de notre test réalisé en avant-première, il y a quelques mois, le nouveau Mazda CX3 avait déjà fait une très belle impression. Cette dernière se confirme à l’occasion des premiers essais organisés par la marque. Pour parvenir à grappiller quelques parts sur ce marché qui compte maintenant près d’une douzaine de concurrents (Fiat 500X, Peugeot 2008, Ford Ecosport, etc.) et archi-dominé en Europe par le Renault Captur, Mazda a choisi de s’illustrer en proposant un véhicule sexy. Un choix judicieux puisque cette catégorie s’adresse aux femmes et aux citadins, très sensibles au design.

Le japonais s’est inspiré de ses SUV de la catégorie supérieure, CX7 et CX5, pour en sortir un modèle beaucoup plus compact (4,28 m) sur base de Mazda 2, la citadine de la marque. À l’œil cette opération fait mouche. Le CX3 avec ses lignes fluides et élégantes fait l’unanimité auprès des observateurs. C’est exactement le même sentiment à bord où la qualité règne. Les matériaux et l’assemblage sont au niveau des européens, notamment sur cette version haut de gamme « Elegance » qui profite du cuir et de plusieurs inserts en carbone. L’univers rappelle celui des sportives de la marque avec un volant à l’implantation droite, une boîte mécanique à faible débattement et un trio de compteurs.

Ce look sexy se paye malheureusement en matière d’accueil où le CX3 fait figure de mauvais élève. L’espace aux places arrière est réduit à tous les étages : genoux, tête et coude. Le cinquième passager passera quant à lui un mauvais quart d’heure sur cette banquette creusée à deux sièges. Même constat en matière de coffre, puisque le volume est l’un des plus faibles du marché. Comptez 350 litres pour le CX3, contre 377 litres pour le Renault Captur et 350 litres pour le Peugeot 2008, qui mesurent respectivement 15 et 12 cm de moins ! La modularité se situe quant à elle dans la moyenne, rien d’extraordinaire avec une banquette rabattable 40/60 et un plancher pas tout à fait plat. Enfin, il ne brille pas non plus par ses rangements, qui sont minimalistes.

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