Essai vidéo - Mercedes Classe C break : l'utilitaire 4 étoiles

La Classe C, c’est l’emblème de Mercedes. La voiture la plus vendue par l’Etoile à travers le monde depuis plus de 20 ans. Cette nouvelle et quatrième génération, lancée en janvier dernier, a droit aujourd’hui à sa première déclinaison de carrosserie : le break. Le centre de style n’a pas réussi selon nous à préserver la ligne chic et sexy de la berline avec l’intégration du hayon. L’imposante barrette chromée dénature totalement l’équilibre de la face arrière qui ressemble de plus en plus à celle d’une Audi A4.

L’allemande s’est toujours illustrée dans le segment des breaks premium (Audi A4 avant, BMW Série 3 Touring) pour ses grands volumes. La firme de Stuttgart n’a pas dérogé à la règle en faisant grandir son modèle de 10 centimètres d’une génération à l’autre. Ce gain (4,70 m) profite davantage aux passagers qu’aux valises puisque c’est l’empattement qui croît le plus (+8 cm). L’espace aux places arrière (genoux et coudes) offre un confort supérieur à l’ensemble de ses concurrentes premiums. Le passager du milieu devra en revanche jongler entre une banquette réduite à la portion congrue et un tunnel de transmission maous.

Le volume de coffre faisant déjà référence progresse dans une moindre mesure puisqu'il démarre à 490 litres (+ 5 litres). Mercedes s’est concentré sur l’aspect pratique de son modèle en le dotant d’une banquette fractionnable 40/20/40. Cette dernière est rabattable électriquement depuis le coffre et libère un volume total de 1 510 litres. Cela la place dans la moyenne de la concurrence, avec 490/1 430 litres pour l'Audi A4 Avant et 495/1 500 litres pour la BMW Série 3 Touring. Le hayon à ouverture électrique est aussi lymphatique qu’une tortue sous Xanax, mais présente l’avantage de s’ouvrir du bout du pied. Un gadget désormais répandu chez l’ensemble des concurrents.

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