Essai vidéo - Peugeot 308 SW : le break de l'année ?

Le début de carrière de la nouvelle 308 est très prometteur : un titre de voiture de l’année, de bons chiffres de vente avec 70 000 exemplaires écoulés depuis son lancement, ce qui fait d’elle le leader du segment C. L’arrivée de la carrosserie SW tombe à point nommé : le constructeur français a de l’ambition pour cette 308 SW de seconde génération avec comme objectif 11 % des ventes du segment. Pour arriver à cela, Peugeot a choisi de mêler style et praticité.

Sans surprise, la face avant est reprise de la berline. Les principales différences portent sur le profil. Si certains breaks sont particulièrement disgracieux, notamment au niveau de la partie arrière, la nouvelle 308 SW évite cet écueil en abandonnant l’ancienne architecture. La forme est classique mais particulièrement réussie avec un travail particulier au niveau du design des feux arrière. Ici pas d’effet sac à dos. Pourtant, les dimensions ont nettement augmenté. La longueur atteint désormais 4,58 m soit 33 cm de plus que la berline et 8 cm de plus que l’ancienne génération. Un accroissement qui se partage entre 11 cm pour l’empattement et 22 pour le porte-à-faux arrière. Bien évidemment, cela à des conséquences en termes d’habitabilité et de volume de chargement.

L’espace arrière est dans la bonne moyenne de la catégorie mais Peugeot a toutefois fait des choix radicaux. Ainsi, plus de sièges individuels coulissants mais une banquette classique 2/3-1/3 et les sièges optionnels 6 et 7 disparaissent. Pour justifier cela, la firme au lion explique que les conducteurs qui recherchent de la modularité et un monospace peuvent désormais se tourner vers le 3008, ce qui n’était pas le cas à l’époque de l’ancienne 308 SW. Terminons par l’ambiance très agréable à bord, en raison notamment du toit vitré panoramique d’une superficie de 1,69 m² qui apporte un gain certain de luminosité.

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Le volume de chargement oscille entre 610 et 1 660 litres suivant la configuration. Sur ce plan, la 308 SW s’impose clairement comme l’une des meilleures de la catégorie, juste derrière la Honda Civic Tourer et à égalité avec la Volkswagen Golf SW. La banquette arrière se rabat facilement grâce à des commandes présentes dans le coffre et cela permet de dégager une surface de chargement quasi plane et aisément logeable.

Aucun changement au niveau de la présentation, toujours aussi qualitative. On retrouve la planche de bord de la berline avec son petit volant, son instrumentation haute dénommée « i-cockpit » ainsi que la tablette numérique qui regroupe les commandes de climatisation, de radio, de navigation ainsi qu’un magasin d’applications, etc. Conséquence : une console centrale dépourvue de boutons qui s’avère très esthétique mais demande un certain temps d’adaptation et manque parfois de rapidité.