Le Zéro Emission est devenu le principal cheval de bataille de Renault qui souhaite développer une gamme parallèle à celle des modèles thermiques. Après la berline et l’utilitaire et avant l’arrivée d’une citadine, c’est au tour de Twizy de faire ses débuts. Mais à quelle catégorie appartient – elle ? Twizy est un quadricycle à moteur, ce qui signifie en clair, selon le code de la route qu’il s’agit d’un « véhicule à moteur à quatre roues dont la puissance maximale nette du moteur est inférieure ou égale à 15 kilowatts, le poids à vide n'excède pas 400 kilogrammes pour les quadricycles destinés au transport de personnes ». La Twizy n’est donc pas une voiture et elle est soumise à une réglementation qui lui est propre, très proche de celle des tricycles à moteur comme peuvent l’être les scooters trois roues.
Esthétiquement, la Twizy définitive se rapproche énormément du concept qui avait été révélé au salon de Francfort 2009. Les principales différences portent principalement sur la face avant avec l’intégration des projecteurs ainsi que du logo et plus légèrement sur la partie arrière. L’ensemble détonne et suscite beaucoup de réactions comme nous avons pu le voir à l’occasion de notre essai réalisé à Ibiza. Le capital sympathie est indéniable. La bouille sympathique séduit. Mis à part son design décalé, la Twizy se distingue aussi par des mensurations très compactes puisqu’elle ne mesure que 2,34 m de long pour 1,24 m de large. À titre de comparaison, la Twizy se positionne entre une Smart Fortwo et un Piaggio MP3 par exemple. Petite précision, la Twizy est vendue à la base sans les portières qui sont une option à 590€ ! Même si vous retenez cette solution, ce qui est le cas de 80 % des premières commandes, il est impossible de fermer totalement l’habitacle, ce qui pose quelques interrogations concernant l’utilisation de la Twizy en plein hiver ou sous la pluie.
La planche de bord de la Twizy est sommaire
Pas de fioriture dans l’habitacle malgré la présence de trois finitions. Les plastiques sont de qualité très basique, tout comme l’ajustement. L’ergonomie est aussi loin d’être optimale avec l’absence de poignée de porte à l’extérieur ou un frein à main peu pratique à utiliser. L’autre point noir concerne les aspects pratiques. Comme cette Twizy ne se ferme pas, Renault aurait pu penser à mettre en place un coffre comme c’était le cas sur le concept car. Et bien non ! Il y a bien deux rangements au niveau de la planche de bord (8,5 litres) et un autre derrière le dossier du passager (31 litres mais très difficile d’accès) mais il est impossible d’y loger un sac à mains ou un sac de course. Pour un véhicule urbain, le parti pris de Renault est difficilement compréhensible.
Même si la Twizy est dotée de deux places (l’une derrière l’autre), il faut reconnaître que le passager arrière devra prendre sur lui. Il est ainsi vivement conseillé d’être souple pour s’installer et une fois en place, c’est un sentiment d’enfoncement qui prédomine car on ne voit pas la route et on se sent complètement étouffé, même si la place ne manque pas fondamentalement. Les personnes très grandes ou fortes seront particulièrement mal à l’aise.
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