La grève est un droit dans un pays démocratique mais aux Etats-Unis, c'est différent... Surtout quand l'Armée commence à être touchée par les mouvements sociaux, la grève passe à la trappe et trépasse.
Explications
Les Américains ne plaisantent pas en période de guerre. Depuis octobre 2006, le fabricant américain de pneumatiques Goodyear doit faire face à une grève dans près d'un tiers de ses usines aux Etats-Unis et au Canada : en tout, 15 000 salariés protestent contre des futures fermetures d'usines. Petit rappel : Goodyear est le numéro trois mondial du pneu en termes de ventes derrière Bridgestone et Michelin.
L'Armée pourrait obliger les ouvriers de certaines usines de Goodyear à reprendre le travail si ça continue. Et elle serait même prête à utiliser la force s'il le faut. Pour quelles raisons l'Armée est sous tension nerveuse et agirait ainsi ? Et bien cette grève commencerait à gêner sérieusement l'approvisionnement des camions Humvee, utilisés en Irak et en Afghanistan. J'imagine déjà les militaires américains cerner les grévistes rebelles, les porter sur leur dos, les déposer comme des gros paquets sur leur lieu de travail et les menacer avec un flingue pour qu'ils bossent. Quel tableau cauchemardesque !
Faire la grève aux Etats-Unis devient dangereux actuellement : pour défendre ses droits, à la guerre comme à la guerre !
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