Les vacances d’été arrivent, et les hausses d'accidents aussi… Pour réveiller les consciences, l’Association des sociétés françaises d’autoroute ont présenté dernièrement les conclusions d’une étude sur la somnolence au volant. C’est la plus grande enquête jamais réalisée sur ce thème : 40.000 Français ont été interrogés au cours de l’hiver, et les résultats font froid dans le dos.
D’après les conclusions de l’étude, près d’un tiers de conducteurs français interrogés avouent avoir déjà lutté ou cédé à la somnolence alors qu’ils conduisaient : la majorité de ces conducteurs confrontés à ce problème dans le passé déclarent faire une pause quand la situation se présente, pour « dormir » ou « faire un peu d’exercice ». Ils sont ainsi 72% à se montrer prudents quand la fatigue les envahit. Cependant, 1/10 Français admettent n’avoir rien fait de particulier pour lutter contre l’endormissement, à part « résister » du mieux qu’ils le pouvaient à l’envie de faire la sieste…
Pourquoi ces chiffres font froid dans le dos ? Tout simplement parce que la somnolence est la première cause d’accident sur l’autoroute, devant l’alcool et la vitesse ! Le phénomène provoque ainsi 46% des sorties de routes recensées, soit 1,5 millions chaque année.
Que faire lorsqu’une irrésistible envie de dormir vous prend sur la route ? Arrêtez-vous simplement pour vous reposer et faire une sieste bien réparatrice. Et même si le code de la route préconise d’ouvrir les fenêtres, d’allumer la radio et de s’arrêter quelques instants pour faire de l’exercice, sachez que cela ne sert pratiquement à rien : vous avez envie de dormir, eh bien dormez ! Et pas au volant s’il vous plait…
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