L'ancien pilote a beau déclarer préférer la retraite, il n'en reste pas moins intimement lié à la Formule 1. En témoigne sa présence au Grand Prix d'Espagne qui a suscité l'enthousiasme des médias. L'occasion d'apporter quelques précisions sur l'actualité et l'avenir du septuple champion du monde. Néanmoins, quelques doutes subsistent toujours.
En tous cas, Michael Schumacher l'a fait savoir : il n'a en aucun cas l'intention de devenir propriétaire d'une équipe ni de diriger Ferrari. Pourquoi ? « Simplement parce que je n'en ai pas envie. J'ai d'autres ambitions dans la vie que ça. » Une explication plutôt sommaire, à l'image de ses déclarations concernant son rôle de conseiller spécial au sein de la Scuderia. « Je suis là pour appuyer l'équipe. Je serai là où je serai requis. J'observe les structures d'équipe et j'aide au développement des voitures de route. »
En effet, le Baron Rouge a refusé de commenter son emploi du temps de manière plus précise : « Je ne pense pas qu'il soit nécessaire de rentrer dans les détails maintenant. Je n'ai aucune ligne de conduite prédéfinie à suivre. Ferrari s'en sort très bien, ils ont parfaitement restructuré le groupe. Je suis content de voir comment évoluent les choses. Que ce soit Ross Brawn ou moi, quand vous êtes restés aussi longtemps dans une équipe, que vous vous y êtes faits tant d'amis et que vous décidez de partir, vous êtes heureux de voir que le succès se poursuit et qu'ils parviennent encore à bien faire leur travail. »
Si l'on en sait un peu plus sur les ambitions futures de Schumi, en matière de direction, il faudra pour le moment se contenter d'explications assez floues concernant son agenda.
Néanmoins, le jeune retraité n'a pas exclu (ni confirmé !) un éventuel retour dans une compétition automobile. En effet, s'il a fait savoir qu'il était pour l'instant pleinement satisfait de sa situation, il a tout de même laissé planer le doute : « Qu'en sera t'il dans le futur ? Personne ne le sait. »
Ce que Schumacher garde secret plus que tout ce sont ses avis sur les pilotes. « Ça ne fait pas partie de mon boulot d'évaluer les pilotes. Bien sûr, j'ai mon opinion, mais je n'ai aucune raison de rendre ça public.»
L'analyse éclairée du plus titré des champions du monde de F1 ne devrait pourtant pas manquer d'intérêt. Un petit penchant pour son grand ami et, qui plus est, pilote Ferrari... un certain Felipe Massa peut-être ?
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