A 36 ans et après 267 Grands Prix, le vétéran du plateau de Formule 1 ne semble pas tout à fait encore jouir de la pleine sérénité qui sied généralement bien à tous les anciens au cuir tanné par les épreuves du passé. Rubens Barrichello a encore quelques plaies ouvertes à cicatriser, opération qui pourrait prendre la forme de quelques révélations épistolaires à venir. Un baume roboratif qui a cependant en lui tous les germes d'un poison mortel dans un milieu où l'on n'est pas encore assuré de sa pérennité, l'avenir de Rubens est toujours inscrit en pointillés, et qui n'aime pas trop les vagues.
Et ce d'autant plus que la cible est rouge, localisée à Maranello. Le Brésilien n'a en effet pas gardé que de bons souvenirs de son passage chez Ferrari de 2000 à 2005, une ère notamment marquée par un triste Grand Prix d'Autriche en 2002, où il a fallu douloureusement se soumettre aux ordres.
« Personne ne sait seulement la moitié des choses que j'ai vécu chez Ferrari » affirme Barrichello. « Mais peut être qu'ils pourront lire un jour la vérité dans un livre » ajoute-t-il. Avec de telles intentions, il devrait se rapprocher de Stepney pour nous sortir un pamphlet.
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