Il a été adopté par la plupart des écuries, y compris par Toyota qui l’avait sorti en test en même temps que McLaren à Hockenheim. Mais à la différence des hommes de Cologne, les troupes de Woking n’ont pas adopté cet aileron de requin qui a fait tant florès parmi les gros et les petits poissons du paddock, lui préférant les moustaches de brochet. D’ailleurs, les deux monoplaces ne se sont pas plaintes de ces divergences sur le tourniquet de l’Hungaroring, démontrant ainsi qu’il y a plusieurs manières de pêcher dans les eaux troubles de l’aérodynamique.
Reste que la MP4/23 ne sera pas affublée de cet appendice dorsal de sitôt. Dixit Martin Whitmarsh qui, sur le sujet n’est pas resté muet comme une carpe : « Son but est d’améliorer la sensibilité de la voiture dans les courbes serrées, mais nous avons trouvé que l’avantage qu’il apportait dans ce secteur en pénalisait d’autres. »
« Comme vous pouvez clairement le voir, c’est une large structure et elle est particulièrement sensible aux vents latéraux. Nous pensons que notre voiture se comporte déjà suffisamment bien. Continuer d’expérimenter l’aileron dorsal ne peut pas beaucoup nous apporter en terme de performance. En tant que tel, ce n’est pas quelque chose sur laquelle nous donnons priorité à l’heure actuelle »
Ceci dit, ce n’est pas pour autant que la monoplace grise restera figée : « Nous développons continuellement de nouvelles pièces pour la voiture. Nous ne divulguerons pas de quoi il s’agit mais je suis sûr que vous verrez des nouveaux composants apparaître au cours des essais libres du vendredi de la prochaine course.» Le rendez vous est pris !
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