Les années Matra
Avec d'abord Offenstadt et Jaussaud, puis avec les arrivées de Beltoise et Pescarolo, l'équipe à belle allure, mais elle dispose encore que de deux monoplaces. Autant dire que les places sont chères ! Lassé par ce concours de chaises musicales, Offenstadt reprend vite sa liberté et tandis que Pescarolo fait ses classes dans des épreuves mineures, les deux Jean-Pierre (Beltoise et Jaussaud) finissent par réaliser le doublé au championnat. Si Beltoise monte logiquement en F2, Jaussaud redouble sa classe en F3 où il est rejoint par Johnny Servoz Gavin. Ce dernier, au terme d'un long duel avec Robby Weber enlève le titre en 1966, alors que Jean-Pierre, manquant par trop de réussite, doit se contenter de la médaille de bronze.
L'année suivante, il trouve cette fois sur sa route un Henri Pescarolo arrivé à pleine maturité et les deux "Matra boys" font main basse sur pratiquement toutes les courses. Il doit encore se contenter de la médaille d'argent au championnat et reste à la porte de la F2, malgré deux belles sorties dans la discipline sur l'une des Matra alignées par Ken Tyrrell (4e à Crystal Palace, 6e à Rome). Matra qui lance son programme F1 en 1968, décide de renoncer à la F3, mais aussi de "dégraisser" ses effectifs. Dans un premier temps, Servoz décevant en 1967 et un peu trop fantasque est écarté de l'équipe, Pescarolo rejoint Beltoise en F2, alors qu'un simple programme de mise au point du prototype 630 est proposé à Jaussaud. Frustré, il décide de quitter Matra. Ce sera le tournant de sa carrière.
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