En plus de l'instauration d'une fiscalité « forçant les gens à ne plus utiliser leur voiture », l'objectif écrit noir sur blanc est de bannir totalement les moteurs essence et diesel (automobile et camion) des villes de l'Union européenne dès 2050 et de moitié d'ici 20 ans. Ce plan proposé par Siim Kallas, le vice-Président de la Commission chargée des Transports cherche « à briser la dépendance du système des transports au pétrole sans sacrifier son efficacité et sans compromettre la mobilité. »
A la lecture de tout ça, même si le vœu de diminuer la pollution automobile en centre-villes est hautement respectable et nécessaire, on attend tout de même les mesures qui doivent permettre de « ne pas sacrifier l'efficacité du système » car pour le moment, les seules mesures réellement évoquées ont pour objectif de nous empêcher d'utiliser nos autos pas de nous proposer des moyens alternatifs efficaces ! Si sortir le transport de la dépendance du pétrole doit le plonger dans celui de l'électricité (il faudra bien une auto de toute façon), est-ce une bonne chose ? Reste que le problème de ce plan semble devoir faire disparaître l'automobile avant toute chose, ce qui n'aide pas à son soutien.
Par ailleurs, ce plan a suscité quelques réactions, en Angleterre notamment, puisque diverses associations (Automobile Clubs) ont déjà pointé du doigt un programme « économiquement désastreux » qui va « limiter drastiquement la mobilité » et « nous renvoyer au Moyen âge » et critiqué l'Union Européenne qui « semble vivre dans un autre monde où on peut dépenser des milliards et interdire aux gens d'utiliser leur voiture ».
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